Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur Bluesky(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Après l’Ontario, c’est avec Terre-Neuve-et-Labrador que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a signé un protocole d’entente sur le libre-échange et la mobilité des travailleurs qualifiés. Il s’agit du quatrième partenaire commercial le plus important du N.-B., selon le gouvernement provincial. L’élimination des barrières commerciales est une tentative de stimuler l’économie canadienne face aux tarifs de Donald Trump. «On voit que les États-Unis essaient de nous diviser et le Canada a répondu, on s’est unis, on travaille ensemble d’une façon jamais vue», a dit Susan Holt, première ministre du Nouveau-Brunswick. Le protocole d’entente devrait amener les deux provinces à réduire des obstacles au commerce et à la mobilité des travailleurs qualifiés. Susan Holt dit que, par exemple, cela permettra d’éliminer l’obligation que les camionneurs soient immatriculés afin d’être autorisés à travailler dans l’une ou l’autre province. Le gouvernement Holt a déjà déposé un projet de loi qui permettrait aux travailleurs de commencer à travailler dès leur arrivée au N.-B. alors même qu’ils attendent que leurs qualifications soient reconnues par l’organisme de réglementation de leur profession. Il a aussi déposé un projet de loi qui enlève certaines limites au transfert interprovincial d’alcool, et éliminé quelques-unes de ses exemptions à l’Accord de libre-échange canadien. Susan Holt dit que pour l’instant, le Nouveau-Brunswick cherche à abattre les obstacles commerciaux avec les provinces voisines en premier, mais que d’autres provinces de l’Ouest canadien pourraient venir ensuite. La semaine dernière, le N.-B. et la Nouvelle-Écosse ont signé des ententes parallèles avec l’Ontario, mais ces deux provinces des Maritimes n’ont pas encore signé d’entente de libre-échange entre elles. Susan Holt a dit que les discussions se poursuivent avec la Nouvelle-Écosse et son homologue Tim Houston sur une entente semblable. Glen Savoie, le chef progressiste-conservateur du N.-B., n’avait pas vu les détails du protocole d’entente lorsqu’on l’a interviewé jeudi, mais s’est dit d’accord avec l’objectif de faciliter le libre-échange avec Terre-Neuve-et-Labrador. «En général, c’est une bonne idée, c’est quelque chose qu’on peut appuyer.» David Coon, le chef du Parti vert, dit que les protocoles d’entente signalent une intention de la part des gouvernements, mais qu’ils ne représentent pas une entente formelle. «Moi, j’attends pour les vrais accords», a-t-il dit en indiquant qu’il veut voir les détails d’un tel accord formel. Le pétrole de Terre-Neuve-et-Labrador La première ministre a critiqué un règlement fédéral qui empêcherait le pétrole de Terre-Neuve-et-Labrador d’être raffiné au N.-B. «C’est ridicule que le pétrole qui provient des côtes de Terre-Neuve ne peut pas être traitée à Saint-Jean (au N.-B.) à cause d’un problème réglementaire. Je pense que ça a rapport avec des drapeaux et des gilets sur les bateaux», dit-elle. Mme Holt a dit qu’elle et son homologue Andrew Furey en ont fait part à Chrystia Freeland, l’ancienne ministre des Finances, puisqu’ils souhaitent éliminer cette barrière commerciale.