Au Salon de Shanghai, la Zeekr 007 GT a volé la vedette. Découvrez ce break électrique qui a tout pour plaire. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Au Salon de Shanghai, j’ai eu la chance de poser les yeux sur une pépite : la Zeekr 007 GT. Ce break électrique, lancé par la marque chinoise Zeekr en 2024, m’a carrément bluffé avec son design, sa technologie et son intérieur. Pas de test drive pour moi cette fois-ci, mais l’observer en statique m’a suffi pour comprendre que cette voiture a tout pour faire tourner les têtes. Zeekr, une marque qui monte en puissance D’abord, un petit topo sur Zeekr, pour ceux qui ne suivent pas encore. Créée en 2021, c’est la branche premium du géant automobile chinois Geely, qui détient aussi Volvo, Lotus et Polestar. Zeekr, c’est un peu la marque qui mise tout sur les voitures électriques haut de gamme, avec un mélange de style, de performance et de techno. En Chine, leurs modèles font un carton, et ils préparent leur arrivée en Europe. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid La Zeekr 001, leur premier modèle, a déjà montré le sérieux de la marque, elle representé actuellement 70 % des ventes de breaks électriques en Chine. La 007 GT est leur second modèle dans ce segment. La 007 GT devrait s’appeler Zeekr 7 GT en Europe. En France ? Pas encore, mais on garde espoir. La Zeekr 007 GT, c’est la version break de la berline 007, mais avec un look et une ergonomie revue. Construite sur la plateforme PMA2+, une base modulaire. Et croyez-moi, en la voyant de près, on sent qu’elle a été pensée pour impressionner. Un design qui en jette Parlons d’abord de l’extérieur, parce que, wow, cette voiture a une présence folle. La Zeekr 007 GT adopte un style de « shooting brake », un mix entre une berline et un break. Avec ses 4,86 mètres de long, elle reste compacte pour un break, mais son allure est tout sauf banale. La silhouette est fluide, avec un arrière incliné à 21° qui lui donne un côté sportif et élégant. C’est le genre de voiture qu’on regarde deux fois dans la rue. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid À l’avant, le clou du spectacle, c’est la Stargate, une bande LED interactive de 90 pouces qui s’étend sur toute la largeur. Cette barre lumineuse ne se contente pas d’éclairer : elle peut afficher des animations ou même des messages, comme un petit piéton qui indique aux passants de traverser. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid C’est à la fois tech et super cool. Les phares à LED matriciels sont discrètement intégrés en dessous, et le capot en forme de coquille (un « clamshell » dans le jargon) ajoute une touche d’élégance. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Malheureusement, il est pas sûr que la Stargate arrive jusqu’en Europe, mais on a pas eu d’information sûre sur ce sujet. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Sur les côtés, on remarque les poignées de porte rétractables (pour l’aérodynamisme) et des jantes de 20 pouces qui remplissent bien les passages de roue. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid À l’arrière, un double spoiler (un sur le toit, un sur le coffre) et une bande lumineuse rouge qui court sur toute la largeur donnent un look agressif. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Et pour les détails pratiques, le coffre offre 1737 litres (sièges rabattus) et un frigo caché de 10,2 litres sous le plancher. Oui, un frigo dans une voiture, j’adore… c’est très chinois. Photo bombing de ma Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Ce design, signé par Stefan Sielaff (ex-designer chez Bentley), suit le concept de « Hidden Energy » : minimaliste, futuriste, sans chichi. Chaque détail semble pensé pour allier style et fonctionnalité. Franchement, elle dégage une vibe premium qui rivalise avec des marques comme Mercedes ou Audi. Un intérieur digne d’un salon high-tech En ouvrant la porte (sans poignée, juste un bouton, trop classe), on plonge dans un autre monde. L’intérieur de la Zeekr 007 GT, c’est un cocon technologique et luxueux. Les matériaux sont au top : cuir Nappa perforé sur les sièges, Alcantara au plafond, finitions impeccables. Il y a plusieurs ambiances au choix, comme un combo rouge et noir ultra-sportif ou un blanc et vert plus chic. Tout respire la qualité, et on sent que Zeekr a mis le paquet pour viser le haut de gamme. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Au centre, trône un écran tactile de 15,4 pouces, qui contrôle à peu près tout : clim, navigation, multimédia. Il est fluide, intuitif, et alimenté par un processeur Snapdragon 8295 de Qualcomm. À côté, un petit écran derrière le volant affiche les infos essentielles, et un head-up display de 35 pouces projette des données directement sur le pare-brise, comme dans un cockpit d’avion. J’ai vu l’affichage en action, et c’est hyper lisible, même en plein soleil. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Les sièges avant sont très confortables : réglables dans 14 directions, avec chauffage, ventilation et massage à huit zones. À l’arrière, c’est tout aussi royal, avec des dossiers inclinables, plein d’espace pour les jambes et des supports magnétiques pour tablettes. Il y a même un ski hatch, la trappe de ski, pour glisser des objets longs, comme des planches ou… bref, ça vous sera utile. Côté son, le système Zeekr Sound Pro avec 23 haut-parleurs et Dolby Atmos est une tuerie. Les haut-parleurs intégrés dans l’appuie-tête du conducteur diffusent les instructions GPS ou les appels sans gêner les passagers. Et pour couronner le tout, le toit panoramique bloque 99,99 % des UV grâce à un revêtement spécial, tout en laissant une lumière douce envahir l’habitacle. Bref, c’est franchement impressionnant. Une technologie très présente La Zeekr 007 GT, c’est aussi un concentré de technologie. Elle embarque 31 capteurs, dont un LiDAR sur le toit (un radar laser qui cartographie l’environnement en 3D), 11 caméras et 3 radars à ondes millimétriques. Tout ça est géré par deux puces Nvidia Orin X, capables de 58 trillions d’opérations par seconde. En clair, elle prête à circuler seule, sans que l’on ait les mains sur le volant. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Ces capteurs alimentent un système de conduite semi-autonome ultra-avancé. Pas de test au volant pour moi, mais j’ai vu des démos où la 007 GT naviguait seule dans des parkings, évitait des obstacles et se garait avec une précision chirurgicale. Elle peut même conduire sans carte préchargée en ville, grâce à son système Navigate on Autopilot. Et pour la sécurité, elle a prouvé qu’elle pouvait s’arrêter net à 60 km/h dans un tunnel brumeux ou esquiver un obstacle à 120 km/h. C’est ce que me disait un répresentant sur le stand. Côté batterie, il y a deux options : une 75 kWh (autonomie de 650 km en cycle CLTC) ou une 100 kWh (jusqu’à 825 km, selon le cycle CLTC). La charge ultra-rapide est impressionnante : 10 à 80 % en 10,5 minutes pour la petite batterie, grâce à l’architecture 800 volts. La voiture peut aussi alimenter d’autres appareils (jusqu’à 6 kW) ou recharger une autre voiture électrique (jusqu’à 60 kW). Pratique. Pourquoi elle m’a marqué Ce qui m’a vraiment séduit dans la Zeekr 007 GT, c’est qu’elle ne fait aucun compromis. Elle est belle, pratique, ultra-technologique et pensée pour plaire à tout le monde : les fans de vitesse, les familles, les geeks. En Chine, les breaks ne sont pas hyper populaires, mais Zeekr a déjà cartonné avec son modèle 001 (70 % des ventes de breaks là-bas). Avec la 007 GT, ils enfoncent le clou. En Europe, on aime beaucoup plus les breaks, et surtout en Allemagne. Zeekr 007 GT // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid Son prix est aussi un argument choc : à partir de 199 900 yuans (environ 25 000 euros) en Chine, elle offre un rapport qualité-prix imbattable. En Europe, ça sera plus cher, mais elle pourrait bien tailler des croupières aux breaks allemands. En la voyant au Salon de Shanghai, j’ai ressenti un vrai coup de cœur. Cette voiture a une âme, une personnalité. Elle raconte une histoire d’innovation et d’ambition, portée par une marque intéressante. J’ai hâte de la voir sur nos routes européennes… et pourquoi pas, un jour, de la tester pour de vrai en France.