Se connecter Unilever a rejeté vendredi l'accusation selon laquelle il aurait tenté d'évincer l'ancien directeur général de Ben & Jerry's, Dave Stever, en raison de son soutien à l'activisme social progressiste de l'entreprise. Le groupe affirme au contraire lui avoir proposé un poste plus important assorti d'une augmentation de salaire, mais que Stever a préféré démissionner. Dans un document remis au tribunal, Unilever a également demandé le rejet de la plainte déposée par Ben & Jerry's, qui vise à empêcher le groupe de prétendues tentatives de démantèlement de son conseil d'administration et de mettre fin à son activisme. Cet activisme inclut notamment des prises de position contre la guerre à Gaza et des critiques à l'égard du président américain Donald Trump. Unilever qualifie la plainte d'instrument utilisé par la présidente de Ben & Jerry's, Anuradha Mittal, pour le dénigrer, alors que la marque de crème glacée adopterait une « position résolument pro-palestinienne et anti-israélienne » ayant entraîné des pertes d'investisseurs et terni la réputation d'Unilever. Shahmeer Halepota, avocat de Ben & Jerry's, a dénoncé le « révisionnisme » d'Unilever, le qualifiant de « tentative à peine voilée de sauver la face dans le contexte de ses menaces, représailles professionnelles et interdiction de critiquer les politiques de l'administration Trump ». Unilever précise que Dave Stever, qui a rejoint Ben & Jerry's en 1988, a démissionné de son plein gré le 31 mars, malgré une proposition d'augmentation de salaire et d'un « rôle de premier plan au sein de la nouvelle entité mondiale de glaces », qu'Unilever prévoit de filialiser. Le groupe accuse également Anuradha Mittal d'avoir utilisé la presse pour révéler des discussions confidentielles sur l'emploi et formuler de fausses accusations afin de servir ses propres intérêts, au lieu de collaborer de bonne foi avec Unilever. Ben & Jerry's soutient que les tentatives d'Unilever visant à faire taire son activisme violent un accord signé en 2000, lors du rachat du fabricant du célèbre parfum Cherry Garcia, basé dans le Vermont, par Unilever, dont le siège est à Londres. Plus tôt cette semaine, Unilever a indiqué que la scission de ses activités glaces, incluant Ben & Jerry's, Breyers, Magnum et d'autres marques, suivait son cours. La nouvelle entité devrait fonctionner de manière autonome dès le 1er juillet et faire l'objet d'un reporting distinct au quatrième trimestre. Unilever a également précisé que Ben & Jerry's n'était pas à vendre. Le groupe poursuit la simplification de son portefeuille, qui compte des dizaines d'autres marques parmi lesquelles Dove, Hellmann's, Knorr, Surf et Vaseline. L'affaire est enregistrée sous le nom Ben & Jerry's Homemade Inc contre Unilever et al, Cour de district des États-Unis, district sud de New York, n° 24-08641. Accéder à l'article original. Avertissement légal Avertissement légalContactez-nous pour toute demande de correctionRetour Contactez-nous pour toute demande de correction UNILEVER : T1 2025 : la croissance organique dépasse les attentes Le 24 avril 2025 à 16:02 Malgré les vents contraires, Unilever ajuste le cap Unilever : Sans PDG, difficile d’y voir