Toute l’info en 2 minutes : Tragédie à Nantes, la Russie « prête » à un accord et de la souplesse pour les chômeurs
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café. Une tragédie endeuille la ville de Nantes. Un élève du lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides a poignardé quatre camarades, jeudi vers 12h30. Une lycéenne est décédée et trois autres élèves sont blessés. Maîtrisé par le personnel éducatif et interpellé, l’assaillant est décrit comme instable, isolé et fasciné par l’idéologie néonazie. Il avait envoyé un manifeste radicalisé de 13 pages juste avant l’attaque où il évoquait une haine du monde moderne et appelait à une « révolte biologique ». L’émotion est vive dans la communauté éducative. Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement ont salué le courage des enseignants et appelé à un sursaut face à la violence en milieu scolaire avec des propositions attendues sur la sécurité dans les établissements. Alors que les pourparlers sont particulièrement difficiles, Moscou relance de nouveau l’espoir de voir la guerre en Ukraine se terminer. Dans des extraits d’une interview à la chaîne américaine CBS mis en ligne jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov affirme que la Russie est « prête » à conclure un accord pour mettre fin au conflit. Mais ces mots ne veulent pas forcément dire que le conflit touche réellement à sa fin tant les positions de Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, notamment sur la Crimée, sont éloignées. Et cette situation énerve particulièrement Donald Trump. Le président russe a d’ailleurs été jeudi au cœur de la colère du locataire de la Maison-Blanche après des frappes meurtrières sur Kiev. L’UE y a, elle, vu la preuve que le Kremlin était « le principal obstacle à la paix ». Pour aider les chômeurs à retrouver du travail, le gouvernement tente une nouvelle stratégie. A compter du 1er juin, les demandeurs d’emploi ne seront plus sanctionnés automatiquement pour une absence à un rendez-vous, mais selon l’intensité de leur recherche d’emploi. Ce changement majeur, instauré par décret, marque la volonté de France Travail de rendre le dispositif de contrôle « plus juste » et de « préserver la dynamique d’accompagnement ». Expérimentée dans huit régions, la réforme n’a pas augmenté les sanctions et elle aurait permis un traitement plus rapide et plus équitable des dossiers.