À moins d’un an du prochain scrutin municipal, Philippe Hercouët a tranché : il ne se représentera. Élu maire de Lamballe-Armor en 2020 , à la suite de Loïc Cauret qui était resté en poste pendant 25 ans, l’élu socialiste a décidé de ne pas briguer de second mandat. « Je ne serai pas candidat aux prochaines élections municipales, déclare-t-il, ce samedi matin, lors d’un rendez-vous avec la presse. Ce n’est pas une décision qui a été prise sur un coin de table. C’est une réflexion qui se construit au fil du temps. Il ne s’agit pas d’un rejet ou d’un découragement. Au contraire, je souhaite que la dynamique, la qualité de vie et l’attractivité de la commune se poursuivent. » Entré en politique en 2008, ce vétérinaire de formation a d’abord été élu dans l’équipe municipale du socialiste Loïc Cauret . Il endosse dans le même temps la fonction de président du syndicat mixte du haras de Lamballe. Six ans plus tard, le voilà choisi par Loïc Cauret, réélu pour la quatrième fois, pour devenir son adjoint aux finances. En parallèle, le président de Lamballe Communauté (encore Loïc Cauret) le fait asseoir sur le strapontin de vice-président en charge de l’économie, de l’emploi et du tourisme. En 2015, Philippe Hercouët, dixième sur la liste costarmoricaine de Jean-Yves Le Drian, fait son entrée au conseil régional. Alors directeur adjoint de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, à Rennes, il change alors de poste et se retrouve en charge du suivi du personnel et du fonctionnement des structures dépendant du ministère de l’Agriculture. En 2019, il cesse ses activités professionnelles pour se consacrer à la vie politique. Un mandat loin d’être calme La Route des grenouilles, l’élaboration du PLU, les désaccords avec le président de Lamballe Terre et Mer, la démutualisation des services Ville-Agglo, le dépôt de plainte à l’encontre d’un élu d’opposition, etc. Les cinq premières années de son mandat de maire n’ont pas été un long fleuve tranquille, loin de là. « Être maire, c’est consacrer 150, voire 200 % de son temps et de son énergie pour la commune. Et quand on est engagé, comme ça, on met forcément de côté une partie de nos autres relations, familiales et amicales », concède-t-il.