Elle aborde dans son spectacle 'In Vigneaux Veritas' des sujets personnels comme la perte de son père et un viol, en utilisant l'humour. À quelques jours de présenter pour la deuxième fois la cérémonie des Molières, Caroline Vigneaux était l’invitée d’Anne-Elisabeth Lemoine ce vendredi sur C à Vous. L’occasion pour l’humoriste de revenir sur In Vigneaux Veritas, son nouveau spectacle dans lequel elle n’élude rien, même les blessures les plus profondes. Avec franchise, l’ancienne avocate devenue humoriste a évoqué deux événements majeurs : la perte de son père et le viol qu’elle a subi. Deux drames qu’elle a choisi d'aborder avec son arme favorite : l’humour. "Vaut mieux en rire qu’en pleurer", estime-t-elle, fidèle à sa philosophie de vie. Le message fort de Caroline Vigneau pour les survivant.e.s Sur le plateau de France 5, Caroline Vigneaux a expliqué pourquoi elle avait décidé de parler de ces épreuves dans son spectacle : "En fait, j’ai décidé d’en parler pour aider les autres parce que les gens qui vont vivre un deuil violent comme moi, j’ai dû me faire hospitaliser et aujourd’hui je vais mieux, j’ai appris à vivre avec l’absence de mon père." Mais ce n’est pas tout. La comédienne a aussi voulu adresser un message puissant aux victimes d’agressions : "Je voulais laisser un message à toutes les survivantes : dans les deux cas, c’est de se réapproprier le rire et dire aux agresseurs 'vous ne nous anéantirez pas' (…) À tous les survivants et survivantes, c’est dire, 'venez on va en rire (…) réapprendre à rire pour continuer à vivre'." Un témoignage brut, sans faux-semblants, qui a bouleversé les téléspectateurs et rappelé l'importance du pouvoir de résilience. Les Molières, un événement à soutenir En plus de ces confidences très personnelles, Caroline Vigneaux a tenu à défendre la cérémonie des Molières, dont elle prendra les commandes pour la deuxième année consécutive le 28 avril. Face aux critiques de certains intermittents qui appellent au boycott, elle n’a pas mâché ses mots : "Je ne trouve pas ça hyper productif d’attaquer la seule soirée qui met à l’honneur le théâtre. Au lieu de la boycotter, il faut au contraire la fêter." L’artiste, qui connaît parfaitement les difficultés du monde du spectacle, appelle à l’unité et à la célébration plutôt qu’à la division. Forte de son expérience, elle sait à quel point mettre en lumière la culture est vital, surtout dans des périodes troublées.