Brésil : Dimitri Payet répond aux accusations de " violence physique et psychologique "

Une avocate brésilienne de 28 ans a porté plainte contre le joueur français, avec lequel elle a vécu une relation amoureuse. BRÉSIL - Dimitri Payet se défend. Le joueur de football français, qui évolue depuis 2023 dans le championnat brésilien sous les couleurs de Vasco de Gama, est accusé de « violence physique et psychologique » par une avocate brésilienne. Cette jeune femme de 28 ans, nommée Larissa Ferrari, avait déclaré il y a une quinzaine de jours avoir connu Dimitri Payet via Instagram en août dernier, avec lequel elle a vécu une relation amoureuse. Selon des déclarations du joueur lors de son audition devant les enquêteurs brésiliens le 16 avril, citées par les médias brésiliens Metropoles et G1 ce samedi 26 avril, celui-ci reconnaît l’existence de cette relation extraconjugale, alors qu’il est depuis une quinzaine d’années en couple avec sa compagne Ludivine, avec laquelle il a eu quatre enfants. À Rio de Janeiro, Dimitri Payet vit seul, le reste de sa famille étant resté en Europe. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Il nie toutefois toute forme de violence ou des traitements humiliants, évoquant des pratiques « consenties » avec l’avocate. Dimitri Payet explique ainsi devant les enquêteurs que c’est elle qui « a commencé à envoyer des vidéos intimes et à parler de sujets liés au sexe ». Selon le joueur, c’est elle aussi qui aurait demandé « d’uriner » sur lui « à plusieurs reprises » et lui aurait même envoyé, en janvier, « une vidéo dans laquelle elle buvait spontanément sa propre urine et mettait sa tête dans les toilettes ». C’est bien là où les versions diffèrent entre les deux amants, puisque le 10 avril, Larissa Ferrari avait affirmé auprès de l’AFP que le joueur lui « demandait des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations ». « J’ai enregistré des vidéos dans lesquelles je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol », détaillait-elle. « En décembre, nous avons eu notre première dispute et il a commencé à me dire qu’il allait m’infliger des punitions », avait-elle aussi confié. Selon Dimitri Payet, leur relation était « guidée par des pratiques sadomasochistes », qui pouvaient des fois n’être effectuées que virtuellement. Et comme Larissa Ferrari « avait la peau très claire, toute pression, même légère, laissait une marque », affirme encore le joueur devant les enquêteurs. Larissa Ferrari, qui avait porté plainte contre le joueur, a tenu à réagir aux déclarations de Dimitri Payet. « Je savais qu’il nierait. Mais je continuerai à réclamer justice, pour moi et pour tous ceux qui gardent le silence face aux abus », a-t-elle déclaré auprès de G1. Selon le procès-verbal de la police, daté du 29 mars, la plaignante disait avoir « été agressée par Dimitri Payet, ce qui a laissé des marques sur son corps, et souffert de violence physique, morale, psychologique et sexuelle ». Supportrice de Vasco da Gama, elle réside dans l’État du Parana, mais dit s’être rendue plusieurs fois à Rio pour rendre visite au footballeur. La jeune femme dit souffrir du trouble de la personnalité limite (ou « borderline »), qui se caractérise par une hypersensibilité et une instabilité émotionnelle dans les relations interpersonnelles. « Je veux que justice soit rendue car il a abusé de ma vulnérabilité psychologique pour obtenir des avantages sexuels », avait-elle affirmé à l’AFP. « Je suis avocate, je n’aurais jamais fait de dénonciations aussi graves à la légère », concluait la plaignante. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/U