Dan Marciano - Rédacteur Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs. En 1988, Safet Susic est l'une des stars du PSG. Mais à 33 ans, l'international yougoslave et moins percutant que par le passé et une possible fin de cycle est évoquée. D'autant que l'entraîneur Gérard Houllier ne l'utilisait que par parcimonie. Lucide, le joueur s'était alors préparé à un départ, mais une discussion allait tout changer. De 1982 à 1991, Safet Susic a incarné le PSG de Francis Borelli, celui des premières émotions, des premiers titres aussi. Champion de France en 1986, le club de la capitale a grandi sous les ordres de l’emblématique président. Mais en 1988, le PSG traversait une période creuse. Les résultats n’étaient pas au rendez-vous, et Susic faisait banquette avec Gérard Houllier aux manettes. Au cours d’un entretien accordé à PSG Originals, l’ancien international yougoslave est revenu sur cette mise à l’écart. Susic proche d'un départ en 1988 « J’avais 33 ans et quand vous faîtes deux-trois mauvais matchs, tout le monde dit que vous êtes fini. J’avais mal au dos aussi. Houllier m’a sorti durant plusieurs matchs, mas j’ai continué à travailler. Un jour, comme ça s’était mal passé à l’entraînement, il est venu me voir dans le vestiaire et m’a demandé si je pouvais les aider » a confié Susic. « Je n’avais aucune envie de partir » Évidemment, le joueur n’a pas refusé. Amené par Susic, le PSG retrouvait alors le sourire. « Les cinq derniers matches, ça s’était bien passé. Il avait raison, quand on est pas bon, on reste sur le banc » a-t-il confié. Ce retour en forme a eu des conséquences directes sur son avenir puisque Francis Borelli l’avait sollicité pour signer un nouveau contrat alors qu’il avait fait ses adieux face à Lens quelques jours plus tôt. « Je n’avais pas envie de partir, mais j’étais en fin de contrat et grâce à ces cinq derniers matches, Borelli m’a demandé de rester. Je n’avais aucune envie de partir » a-t-il déclaré face à la journaliste Anne-Laure Bonnet.