C’est bien connu, les médias ne parlent jamais des trains qui arrivent à l’heure. Si bien que suivre l’actualité peut s’avérer totalement déprimant. Sans nier les grandes menaces et les difficultés qui traversent notre époque, il y a aussi de très bonnes nouvelles qui nous parviennent parfois et qui ne sont pas assez relayées. Les ignorer, c’est se condamner à désespérer. Voici trois informations récentes qui nous redonnent le sourire. Une forêt géante plantée au Royaume-Uni Le projet Western Forest vise à planter 20 millions d’arbres d’ici 2050, soit 2 500 hectares dans l’ouest de l’Angleterre, des Cotswolds aux Mendips. D’ici 30 ans, ce nouveau parc national forestier revitalisera les bois existants et intégrera des arbres dans les paysages agricoles pour améliorer la santé des sols et réduire les risques d’inondation. Il fera le bonheur des habitants du secteur tout en favorisant la biodiversité et le développement économique. Ce projet mobilise plus de 40 partenaires pour créer un réseau forestier à grande échelle. Il vise à augmenter la couverture forestière en Angleterre, actuellement à 10 %, pour atteindre les objectifs gouvernementaux de 16,5 % d’ici 2050. En plus de ses avantages écologiques, cette initiative promet des emplois verts et des espaces accessibles pour les communautés rurales et urbaines. Cet animal en danger est mieux protégé En Afrique du Sud, des zones interdites à la pêche ont été instaurées autour de six colonies majeures de pingouins africains en danger critique d’extinction. La pêche aux sardines et anchois sera interdite autour de deux colonies et restreinte autour de quatre autres. Ces mesures visent à enrayer le déclin annuel de 7,9 % de la population, qui pourrait entraîner l’extinction d’ici 2035. Il reste aujourd’hui moins de 10 000 couples reproducteurs, contre un million il y a un siècle. Ce compromis marque une avancée entre les écologistes et l’industrie de la pêche, longtemps en désaccord sur l’impact de la pêche commerciale sur ces animaux. Bien que les conservationnistes saluent cette initiative, ils reconnaissent que d’autres facteurs complexes contribuent au déclin des populations. Un nouveau satellite pour repérer les feux de forêt Le premier satellite de la constellation FireSat, conçu pour détecter rapidement et précisément les incendies partout dans le monde, est désormais en orbite. Lancé par l’Earth Fire Alliance, ce réseau de 50 satellites pourra repérer des feux aussi petits que 25 m² et fournir des images haute résolution toutes les 20 minutes. Contrairement aux systèmes actuels, FireSat couvrira de vastes zones avec une précision accrue. Ce projet, développé en seulement 18 mois, sera crucial pour répondre aux incendies de plus en plus fréquents et destructeurs liés au changement climatique. C’est fini pour cette semaine. Si cet article vous a plu, vous pouvez toujours relire le précédent volet de cette rubrique pour retrouver d’autres bonnes nouvelles passées relativement inaperçues. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.