L’institution anglophone a eu le meilleur sur ses adversaires en marquant deux buts dans la première minute de jeu pour ne plus jamais regarder derrière elle dans une victoire de 5 à 1 sur les Dynamiques. Les Lions mènent maintenant la série deux victoires contre aucun échec. Finale collégiale du RSEQ entre les Lions et les Dynamiques. (Jean Carrier/Le Soleil) L’entraîneur-chef des Lions, Pierre-Cédric Labrie, assure que l’intensité de cette rivalité ne change en rien son plan de match. «La vérité c’est qu’on joue de la même façon depuis le mois de janvier. Les gars sont en mission et je les sens vraiment dédiés. Je retiens vraiment un effort d’équipe complet pour cette partie. Ils répondent au défi physique et ils savent que de bonnes choses vont arriver en allant au filet», explique-t-il avec fierté. Labrie veut en finir rapidement dans cette finale face à leurs rivaux et sa formation aura l’occasion de remporter le championnat dès jeudi prochain à Val-Bélair. «On va les attendre de pied ferme et dans un monde idéal, on veut sortir de la même façon qu’aujourd’hui. Il ne faut pas les laisser respirer.» Finale collégiale du RSEQ entre les Lions et les Dynamiques. (Jean Carrier/Le Soleil) Un ancien Dynamique devenu Lion Pour ajouter un peu plus de drame pour cette finale, il faut absolument mentionner que le gardien de but des Lions, Mikaël Cloutier, était le cerbère des Dynamiques l’an dernier. Il avait retenu l’attention médiatique après être revenu au jeu après une sérieuse blessure au cou causée par une importante coupure avec une lame de patin. Il a même débuté l’automne au cégep Sainte-Foy avant de transférer à l’hiver au cégep ennemi. «J’avais arrêté de jouer pour me concentrer sur mon travail d’entraîneur avec le Blizzard M18 AAA. Je voulais étudier en anglais et l’idée m’est venue de recommencer à jouer après Noël. Sainte-Foy n’était pas trop intéressé à m’avoir et j’ai contacté les Lions par la suite. Cela a été un peu compliqué d’avoir l’autorisation des Dynamiques, mais ça s’est finalement réglé.» Cloutier est maintenant à une victoire d’éliminer ses anciens coéquipiers. «Il y a beaucoup d’émotion sur la patinoire et c’est spécial. Je les connais pas mal tous de l’autre côté et on ne s’aime pas beaucoup présentement sur la glace. Ça va redevenir normal après la finale, mais ça jase pas mal entre les sifflets», explique le gardien qui croit que son équipe doit juste continuer de la même façon pour l’emporter. Son entraîneur actuel assure que l’arrivée de Cloutier avec sa formation a amené beaucoup de stabilité au poste de gardien. C’est après une partie à Thetford qu’il s’est aperçu qu’il venait de trouver son homme de confiance. «Il était quatrième gardien de but et il n’y avait aucune promesse de temps de jeu au début, mais il faisait tellement bien en entraînement qu’on a dû lui en trouver. On lui a donné trois matchs en saison régulière et on s’est aperçu qu’on avait quelque chose de spécial entre les mains. Il a simplement continué de cette façon en séries.» Finale collégiale du RSEQ entre les Lions et les Dynamiques. (Jean Carrier/Le Soleil) Rebondir rapidement Du côté des Dynamiques, l’entraîneur-chef Francis Laterreur n’a pas cherché à se cacher après la défaite des siens. «Ce n’est pas compliqué, on a joué notre pire match de la saison. Ça n’a rien à voir avec le côté stratégique, on a donné deux buts rapides pour débuter et on a été frustré après ça.» Le pilote avouait que sa formation avait été dérangée par ses adversaires pendant la partie. «Les gars se connaissent et les deux équipes parlent beaucoup. Je crois qu’on avait dérangé les Lions vendredi, mais c’est clairement nous qui avons été dérangés pour ce match. On n’a pas été matures et on est devenu émotifs avec des punitions. C’est de notre faute.» Laterreur assure qu’il croit en sa formation pour revenir de l’arrière et renverser les Lions. «C’est le groupe le plus résilient que j’ai eu dans ma carrière comme entraîneur. Il y a eu plein de défis différents depuis le début des séries et personne ne nous voyait en finale. Les gars ont toujours trouvé une façon de revenir et il faudra le faire une fois de plus, je ne suis pas inquiet.»