"200 candidats" : Un nouveau président débarque à l'OM !

Thibault Morlain - Journaliste Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris. Aujourd'hui, le poste de président de l'OM est occupé par Pablo Longoria. L'Espagnol passe ainsi après plusieurs noms. En 1979, c'est Christian Carlini qui a été nommé à la tête du club phocéen, où il est resté jusqu'en 1981. Mais comment en est-il arrivé là ? Carlini a raconté son arrivée comme président de l'OM, un poste à l'époque très disputé. Dans son histoire, l'OM en a connu des présidents. Aujourd'hui, c'est Pablo Longoria qui est à la tête du club phocéen, un poste où on a pu voir passer des noms tels de Bernard Tapie, Vincent Labrune, Pape Diouf ou encore Jean-Claude Gaudin. Une liste de présidents de l'OM où on retrouve également Christian Carlini. Lui, sera resté à ce poste de 1979 à 1981 malgré pourtant une énorme concurrence. « Le club n'était pas au mieux » C'est pour Corse Matin que Christian Carlini a raconté comment il est devenu président de l'OM en 1979. A ce propos, il a alors fait savoir : « Comment j'arrive à la présidence du club ? Sportivement et même au niveau des finances, le club n'était pas au mieux. Il avait terminé le championnat 1978-1979 à la 12ème place. Vous pensez, un club comme l'OM qui avait toujours eu des stars du ballon rond (Jaïrzinho, Paulo César, Skoblar, Magnusson, Anderson, Yazald...), terminer à la 12ème place ? ». « J'ai fait un chèque de 300 bâtons » « J'étais le patron de la plus grosse agence de voyages de France, j'avais des amis dans le monde du show-biz, du sport, et j'étais parvenu à me faire un nom à Marseille où tout le monde voulait être président. Il y avait 200 candidats mais chacun disait "Je ne veux pas de tel joueur ou tel dirigeant". Alors, j'ai dit : "A la Capelette, notre devise est : Il vaut mieux un pigeon dans la poêle que trois qui volent". J'ai fait un chèque de 300 bâtons », a poursuivi l'ex-président de l'OM.