Se connecter Bien que le président américain Donald Trump ait affirmé que des progrès étaient en cours dans les négociations commerciales avec la Chine et de nombreux autres pays, aucun élément concret ne vient étayer ces déclarations. Dimanche, le secrétaire au Trésor Scott Bessent n'a pas confirmé les propos de M. Trump selon lesquels des négociations sur les droits de douane avec la Chine étaient en cours. « L'incertitude elle-même est au moins aussi préjudiciable que les droits de douane eux-mêmes, et nuit à l'économie américaine au moins autant qu'au reste du monde », a déclaré Christian Keller, responsable de la recherche économique chez Barclays. « Même si la saison des résultats financiers en cours continue d'afficher des chiffres solides, de nombreuses entreprises vont probablement se préparer à se mettre en retrait jusqu'à ce que la visibilité s'améliore », a-t-il averti. « Cela rend une récession de plus en plus probable. » Les premières réactions des marchés ont été modérées, l'indice MSCI, qui regroupe les actions de la région Asie-Pacifique hors Japon, progressant de 0,1 %. Le Nikkei japonais a gagné 0,9 %, tandis que la Corée du Sud a progressé de 0,2 %. Les contrats à terme sur l'EUROSTOXX 50 ont progressé de 0,3 %, tandis que les contrats à terme sur le FTSE et le DAX ont tous deux augmenté de 0,2 %. À l'inverse, les contrats à terme sur l'indice S&P 500 ont reculé de 0,4 % en début de séance, tandis que ceux sur le Nasdaq ont baissé de 0,5 %. Le S&P a rebondi de près de 12 % depuis son plus bas niveau atteint le 8 avril, mais reste inférieur de 10 % à son pic. Les résultats des entreprises ont été globalement favorables, avec des gains de plus de 9 %, même si BofA a noté que 64 % des entreprises avaient dépassé leurs prévisions de BPA, contre 71 % au trimestre précédent. Environ 180 entreprises du S&P 500, représentant plus de 40 % de la valeur boursière de l'indice, publient leurs résultats cette semaine, notamment les mégacapitalisations Apple, Microsoft, Amazon et Meta Platforms. La semaine sera également riche en actualités économiques, avec la publication des chiffres de l'emploi aux États-Unis, du produit intérieur brut et de l'inflation sous-jacente. Les emplois devraient augmenter de 135 000 et l'inflation devrait ralentir, mais l'incertitude est beaucoup plus grande concernant le PIB, car la forte hausse des importations d'or devrait peser sur le chiffre global. La prévision médiane table sur une croissance annualisée modeste de 0,4 %, mais l'indice GDPNow de la Fed d'Atlanta l'estime à -0,4 % hors or. LE DOLLAR PRIS EN OTAGE Les chiffres de l'emploi seront publiés en premier et devraient aider à affiner les paris du marché sur la politique de la Réserve fédérale, les contrats à terme tablant actuellement sur une probabilité de 64 % de baisse des taux en juin et d'un assouplissement de 85 points de base d'ici la fin de l'année. « Nous nous attendons à nouveau à des chiffres solides pour l'emploi non agricole, qui contrediraient les anticipations d'un assouplissement de la politique monétaire de la Fed en juin », a déclaré Jonas Goltermann, économiste en chef adjoint pour les marchés chez Capital Economics. Si cela se confirme, cela aiderait le dollar à rebondir après avoir atteint son plus bas niveau en trois ans, a-t-il ajouté. « Cependant, l'approche non conventionnelle de l'administration Trump dans divers domaines politiques risque de nuire durablement à la confiance dans les États-Unis en tant que valeur refuge », a-t-il averti. « Le billet vert reste à la merci des caprices de l'administration. » Le Dollar Index est resté stable à 99,695, au-dessus du plus bas de la semaine dernière à 97,923, tandis que l'euro s'est maintenu à 1,1350 dollar, en dessous de son plus haut récent à 1,15783 dollar. Les données sur les prix à la consommation en Allemagne et dans la zone euro, attendues cette semaine, devraient montrer une nouvelle baisse de l'inflation globale, renforçant les anticipations d'une nouvelle baisse des taux par la Banque centrale européenne lors de sa réunion de juin. La Banque du Japon se réunit cette semaine et devrait maintenir ses taux à 0,5 %, compte tenu de l'incertitude économique et commerciale causée par les droits de douane américains, qui plaident contre une nouvelle hausse. Le dollar s'est légèrement apprécié à 143,65 yens, après avoir atteint la semaine dernière son plus bas niveau en sept mois à 139,89 yens, mais il reste en baisse de plus de 4 % depuis le début du mois d'avril. Les bons du Trésor se sont également stabilisés après que M. Trump a assuré qu'il ne tenterait pas de limoger le président de la Fed, Jerome Powell, laissant les rendements à 10 ans à 4,235 %, contre un pic de 4,592 % en avril. L'amélioration provisoire du sentiment de risque a vu l'or reculer à 3 307 dollars l'once, après avoir atteint un sommet historique de 3 500 dollars. Les prix du pétrole ont connu un début de séance calme, après avoir été sous pression ces dernières semaines en raison des craintes d'un ralentissement économique mondial et des projets d'augmentation de l'offre de l'OPEP. Le Brent a augmenté de 13 cents à 66,98 dollars le baril, tandis que le brut américain a gagné 7 cents à 63,09 dollars le baril. Accéder à l'article original. Avertissement légal Avertissement légalContactez-nous pour toute demande de correctionRetour Contactez-nous pour toute demande de correction 0 sélectionné Les actions asiatiques progressent légèrement ; le dollar à la merci des caprices commerciaux des États-Unis Le 28 avril 2025 à 03:29 Plus d’Europe pour surperformer l’Europe Indices : le Russell 2000, cette fausse bonne idée 2025 Devises / Forex Matières Premières Cryptomonnaies Meilleur portailfinancier N°1 du ConseilBoursier + de 20 ansà vos côtés + 1 000 000membres Résiliationfacile & rapide Nos Expertsà votre écoute NOS EXPERTS À VOTRE ÉCOUTE Lundi - Vendredi 9h-12h / 14h-18h Sélectionnez votre édition Toutes les informations financières adaptées au niveau national NORTH AMERICA MIDDLE EAST EUROPE APAC