PSG - Nice : Domination, vendange et manque de chance, le PSG retombe dans ses vieux travers au pire moment de la saison
La série d’invincibilité du PSG cette saison en Ligue 1 se sera donc arrêtée à 29 matchs. Battus à domicile par Nice au pire moment de la saison, juste avant de prendre l’avion pour Londres où ils affronteront Arsenal, mardi, en demi-finale aller de la Ligue des champions, les Parisiens ont donné l’impression de nous faire le remake de leurs mauvais jours, quand les Rouge et Bleu empilaient les occases sans jamais parvenir à conclure. Les stats du match de vendredi en attestent : 76 % de possession de balles, 780 passes contre 249 pour Nice, 32 tirs contre 7, 26 (!) occasions contre 6. Et à l’arrivée, donc, une défaite (3-1) avec trois pions encaissés sur les trois tirs cadrés du Gym, et cette sensation que, comme en 2024, le PSG aurait pu avoiner les buts de l’immense Marcin Bulka sans jamais réussir à planter. Il faut dire que l’ancien gardien parisien a sorti la prestation de sa vie, comme Alisson au Parc des Princes en avril dernier, enchaînant les parades d’extraterrestres pour repousser les innombrables tentatives parisiennes. Au moins on va pouvoir passer à autre chose avec la fin de l'invincibilité en L1. Mais faut vite se réinventer ou retrouver du peps car on est redevenu, un peu, l'équipe moyenne de l'automne. — Mathieu Faure (@matfaure) April 25, 2025 L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires. Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies J’accepte Paris reste sur une victoire en quatre matchs et Dembouz, son maître artilleur, n’a plus planté depuis cinq rencontres, tandis que le reste de l’équipe suit plus ou moins la même trajectoire descendante et ne dégage plus cette sensation de toute-puissance qui était devenue sa marque de fabrique ces derniers mois. Mais ce n’est pas une raison pour inquiéter Luis Enrique qui, à la manière de ce qu’il racontait à longueur de conférence de presse en 2024, n’a pas vu dans la défaite de son équipe quoi que ce soit de préoccupant. Luis Enrique a aimé ce qu’il a vu « Je ne suis pas du tout inquiet », a-t-il déclaré en conf après le match. Ce que j’ai vu (ce soir), je signe pour (le revoir) mardi à Londres et pour le match retour. Ce que j’ai vu sur le terrain - une équipe qui se crée 30 occasions de but –, je signe tout de suite, je ne signe pas pour le résultat, évidemment. Pour l’instant, les joueurs sont clairement marqués parce qu’ils ne méritaient pas de perdre. Je pense que nous méritons de gagner. Je n’ai aucun doute sur le fait que nous méritons de gagner. Absolument aucun. » Il n’empêche, cette prestation n’a pas dû échapper aux Gunners. Lesquels auront en plus eu le luxe de ne pas avoir joué ce week-end en Premier League et d’arriver frais comme des gardons pour la bataille de l’année. Mais ce match contre Nice, dans un championnat qu’ils ont déjà remporté, ne préfigure pas forcément ce qu’il va se passer mardi du côté de l’Emirates Stadium. Il faut simplement espérer que le coach espagnol aura visé juste, lui qui annonçait à la veille de la réception de Nice qu’on verrait « la meilleure version du PSG » contre Arsenal. L’Asturien avait d’ailleurs ajouté qu’il échangerait volontiers le record d’invincibilité contre une qualif en finale, voilà donc une première partie de son vœu exaucé. Le reste leur appartient désormais.