Lulu cherche à s'émanciper musicalement et à se libérer de l'étiquette de 'fils de' en explorant de nouveaux styles. Lulu évoque son enfance marquée par la perte de son père et son désir de ne pas être comparé à lui. Il est le fils de Serge Gainsbourg et de Bambou. A 39 ans, Lulu sort un single, baptisé Le syndrome de Peter Pan dans lequel il retrace son enfance. A cette occasion, le musicien a accepté de se confier dans un long entretien à nos confrères du Parisien. Il revient alors sur l’histoire de ce titre : “Cette histoire est magique et ce personnage qui ne veut pas grandir, c’est moi en fait, relate Lulu Gainsbourg, 39 ans aujourd’hui. C’est toute mon enfance aussi, j’ai perdu mon papa quand j’avais 5 ans, j’ai peu de souvenirs de cette époque, mais je me rappelle très bien les week-ends chez lui, avec le vidéoprojecteur, je regardais la cassette de Peter Pan”, confie-t-il. Lulu Gainsbourg avoue que l'héritage de son père a été un poids Et hors de question pour lui qu’on le compare à son célèbre papa : “Au moins, on ne me dira pas que ça sonne comme mon père, il n’a pas pu se mettre à l’électro”, a-t-il lancé. © Bestimage Lulu avoue aisément que l’héritage de son père est lourd à porter. “Ça n’est pas facile d’être constamment comparé à un artiste qui a eu un tel impact, surtout qu’à mes yeux il n’est pas une star, c’est juste mon papa. Jeune, je ne m’en rendais pas compte, mais après, c’était un peu too much. À l’étranger, au moins, j’étais considéré comme Monsieur tout le monde, pas juste le fils de… Ça a été le plus gros combat de ma vie”. C’est en Angleterre qu’il a alors fait ses armes, loin de Paris, de la France. Sortir de cette étiquette de "fils de" : le combat du fils de Serge Gainsbourg Aujourd’hui, il se sent mûr pour revenir là où il a vécu avec son père Serge Gainsbourg. “Je ne suis plus ce jeune ado, j’ai bientôt 40 ans, je suis plus fort aujourd’hui qu’il y a quelques années, c’est aussi pour ça que je peux revenir à Paris maintenant”. Lulu Gainsbourg reconnait tout de même s’être “inspiré” de son père notamment lorsqu’il a repris ses grands classiques dans From Gainsbourg to Lulu : “Mais on ne me verra quand même pas faire du reggae, passer après lui, ça serait carton rouge, sourit le futur quadra. Pourtant j’aime explorer de nouveaux grooves et de nouveaux styles”. Ainsi, avec cet album, le musicien souhaite montrer son talent et veut s’affranchir de l’étiquette de “fils de”.