Le président Donald Trump s’entretient avec des journalistes avant de monter à bord d’Air Force One à l’aéroport municipal de Morristown, le 27 avril 2025, au New Jersey. (Washington) Donald Trump a accusé lundi plusieurs médias américains d’être « malades » et affirmé qu’ils devraient faire l’objet d’une enquête pour « fraude électorale » après la publication de plusieurs sondages défavorables envers sa politique. Agence France-Presse « Ils sont malades, n’écrivent presque que des articles négatifs à mon sujet, peu importe à quel point je me débrouille bien […] et sont vraiment les ennemis du peuple », a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social. CAPTURE D’ÉCRAN DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Le président américain met notamment en cause le Washington Post, ABC News et le New York Times, qui ont publié ces derniers jours des sondages évoquant des taux d’approbation en berne. « Le grand sondeur John McLaughlin, l’un des plus respectés du secteur, vient de dire que le sondage du défaillant New York Times et le sondage ABC-Washington Post à propos d’une personne nommée Donald J. Trump, moi, sont de faux sondages issus d’organisations qui mentent », a affirmé le président américain. « Ce sont des criminels pessimistes qui s’excusent auprès de leurs abonnés et de leurs lecteurs quand je gagne largement les élections, bien plus largement que ce que leurs sondages montraient, perdent beaucoup de crédibilité, puis continuent à tricher et à mentir pour un nouveau cycle, seulement pire », a-t-il ajouté. D’après le sondage publié dimanche par le Washington Post et ABC News, mené en avril auprès de 2464 personnes, 39 % des sondés « approuvent » la manière dont Donald Trump mène sa présidence, contre 45 % en février. Celui publié vendredi dernier par le New York Times, mené auprès de 913 personnes, situe son taux d’approbation à 42 %. Un autre sondage, du Pew Research Center publié la semaine dernière, mené auprès de 3589 personnes, accordait 40 % d’opinions favorables au président contre 47 % en février. Un score beaucoup plus bas que celui de son prédécesseur, Joe Biden, en avril 2021, au même moment de sa présidence.