Tyler Kleven sort tranquillement de l’ombre

Tyler Kleven est devenu indispensable à la brigade défensive depuis le début des séries éliminatoires. (Patrick Woodbury/Archives Le Droit) Sans être flamboyant, le hockeyeur de 23 ans est devenu un défenseur très fiable à la ligne bleue des Sénateurs, surtout depuis le début des séries éliminatoires. À six pieds cinq pouces et plus de 220 livres, il utilise sa stature à son avantage pour neutraliser la puissante attaque des Maple Leafs de Toronto. Lors des quatre premières rencontres, Kleven a distribué pas moins de 12 mises en échec. «J’ai le même état d’esprit depuis le début de la saison, soit celle d’aller sur la glace et jouer mon style jeu. J’essaie de garder les choses simples, d’être physique et intense. En séries, ça peut ressortir davantage, mais c’est juste ma façon de jouer», a-t-il raconté. Ses performances ont forcé la main à Travis Green de l’utiliser un peu plus lors de chaque match. Son temps de glace est passé de 11:07 lors du premier affrontement à 23:01 lors du quatrième. C’est tout un vote de confiance de la part de son entraîneur-chef qui n’a pas toujours été tendre à son endroit. «Je le traite différemment qu’un Thomas Chabot par exemple. J’ai été très demandant envers lui, surtout en ce qui concerne les petits détails du quotidien comme sa concentration lors de certaines rencontres. Je voulais le rendre imputable de sa façon de jouer tout en continuant de l’envoyer sur la patinoire», a expliqué le pilote des Sénateurs. «J’essaie toujours de prendre les bonnes décisions sur la glace, mais parfois, ça ne se déroule pas comme prévu. Lorsque ça arrive, il doit me le faire savoir et c’est bien correct. Il le fait toujours de manière constructive et c’est pour de bonnes raisons. Il a été très dur envers moi cette saison, mais c’est un excellent coach. Il m’a vraiment aidé à faire progresser mon jeu», a mentionné l’arrière américain. «Il devient un défenseur très physique et confortable en jouant ce style de jeu. Il frappe fort. Un gros défenseur qui patine et joue physique, c’est difficile à trouver», a exprimé Travis Green au sujet de son jeune défenseur. (Patrick Woodbury/Archives Le Droit) Kleven a non seulement acquis de la maturité sur la glace cette saison, mais également comme jeune hockeyeur professionnel. «C’est long 82 matchs alors il faut apprendre à bien gérer son temps et ses énergies, a-t-il avoué. Il faut arriver chaque jour à la patinoire avec l’intention de faire les bonnes choses. Plusieurs joueurs m’ont aidé dans ce cheminement.» Tirant toujours de l’arrière 1-3 dans leur série de premier tour face aux Maple Leafs de Toronto, les Sénateurs tenteront à nouveau d’éviter l’élimination, mardi soir. La rencontre débutera à 19 h, au Scotiabank Arena. «Il devient un défenseur très physique et confortable en jouant ce style de jeu. Il frappe fort. Un gros défenseur qui patine et joue physique, c’est difficile à trouver.»