En Australie, une femme a accouché d’un bébé qui n’est pas le sien après un mauvais transfert d’embryon

La clinique de fertilité qui suivait cette femme australienne a transféré le mauvais embryon, provoquant la naissance d’un enfant qui n’est pas le sien. LIFE - Une situation délicate. La confusion est grande pour une femme australienne qui a donné naissance − par fécondation in vitro − sans le savoir à un bébé qui n’est pas le sien, après le transfert du mauvais embryon dans une clinique de Brisbane, comme le rapportent les médias australiens ce jeudi 10 avril. La BBC et ABC expliquent en effet que la principale société de fertilité australienne Monash IVF n’a rien pu faire d’autre que présenter ses plus plates excuses à cette femme pour ce qu’elle a décrit comme une « erreur humaine » qui a « dévasté » le personnel de la clinique de fertilité en question. De quoi faire réagir jusqu’au patron de Monash IVF, Michael Knaap, qui a déclaré que la clinique apportait son soutien aux deux familles concernées par cette procréation médicalement assistée aux conséquences plus qu’embarrassantes. Selon les premières révélations d’un porte-parole de Monash IVF, l’erreur a été découverte en février, quand les parents biologiques ont demandé le transfert de leurs embryons congelés vers une autre clinique. Sauf qu’« au lieu de trouver le nombre d’embryons attendu, un embryon supplémentaire est resté en stock », a-t-il expliqué. C’est ainsi que l’imbroglio a été révélé : « (Une) enquête a confirmé qu’un embryon provenant d’un autre patient avait été décongelé de manière incorrecte et transféré aux parents biologiques, ce qui a entraîné la naissance d’un enfant. » Monash IVF a ensuite déclaré avoir respecté les mesures de sécurité strictes en laboratoire pour protéger les embryons dont elle a la charge. Imputant cet incident au résultat d’une « erreur humaine ». Depuis la découverte en février, une enquête indépendante sur l’incident a donc été commandée pour faire toute la lumière sur cette grave erreur, qui a également entraîné un signalement auprès des autorités australiennes. Avant cela, des « audits supplémentaires » avaient été menés, poussant l’entreprise australienne a affirmé qu’il s’agissait bien « d’un incident isolé ». Pourtant, ce n’est pas la première fois que cette entreprise se retrouve au cœur d’un scandale lié à des embryons. En 2024, Monash IVF avait été contraint de signer un accord à hauteur de 56 millions de dollars australiens (soit plus de 31 millions d’euros) après un recours collectif qui a fait date en Australie. 700 patients ayant dénoncé utilisation de tests génétiques inexacts entraînant la destruction d’embryons potentiellement viables. Dans cette autre affaire, Monash IVF n’avait pas souhaité admettre sa responsabilité, comme le souligne ABC. Selon une étude, environ 35 % des embryons qui étaient en réalité normaux et auraient pu donner lieu à une grossesse viable, se sont révélés anormaux en raison d’un dépistage erroné. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : avec AFP Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, v