Nucléaire iranien : fin du deuxième cycle de discussions entre l’Iran et les Etats-Unis, qui s’est tenu à Rome
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Les deux pays tiendront de nouveaux pourparlers samedi 26 avril à Oman, selon Téhéran. Le Monde avec AFP Temps de Lecture 3 min. Une semaine après de premiers pourparlers qualifiés de « constructifs » par les deux pays, une deuxième session de discussions entre l’Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire iranien s’est déroulée samedi 19 avril à Rome. Elle a pris fin après quatre heures de négociations « indirectes », a rapporté la télévision d’Etat iranienne en milieu d’après-midi. « Les deux parties sont convenues de poursuivre ces discussions indirectes dans quelques jours au niveau technique, avant d’en organiser une autre (…) samedi prochain », a fait savoir peu après le porte-parole de la diplomatie iranienne sur X. Ce troisième round de pourparlers se tiendra samedi 26 avril, a confirmé le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, à la télévision iranienne. « Nous nous retrouverons samedi prochain à Oman », a-t-il dit, précisant que « des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi ». « C’était une bonne réunion et je peux dire que les négociations avancent », a-t-il souligné, ajoutant que « les Américains n’ont jusqu’à présent soulevé aucune discussion en dehors de la question du nucléaire ». Pilotées par M. Araghtchi et l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ces négociations « indirectes » se sont tenues samedi à la résidence de l’ambassadeur d’Oman, le chef de la diplomatie de ce pays du Golfe assurant la médiation, a précisé le ministre des affaires étrangères d’Iran. Il s’agissait de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait américain, en mai 2018, lors de la première présidence de Donald Trump, de l’accord international sur le nucléaire iranien qui prévoyait un encadrement des activités de Téhéran dans ce domaine en échange d’une levée des sanctions. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite « de pression maximale » contre l’Iran, avec lequel les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. En mars, il avait appelé le pouvoir iranien à négocier un nouvel accord, mais avait menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie. M. Trump a toutefois affirmé jeudi qu’il n’était « pas pressé » d’utiliser l’option militaire. « Je pense que l’Iran veut discuter », a-t-il également estimé. La délégation iranienne est arrivée à Rome dans la nuit, d’après des images diffusées samedi par la télévision d’Etat iranienne. A la veille des discussions, M. Araghtchi a fait part de ses « sérieux doutes » quant aux intentions des Etats-Unis. Les pays occidentaux et Israël – ennemi juré du pouvoir iranien – soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. Dans un entretien au Monde mercredi, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé que l’Iran n’était « pas loin » de disposer de la bombe atomique. Après le retrait américain de l’accord de 2015, et le rétablissement de sanctions américaines, Téhéran a pris progressivement ses distances avec le texte, en représailles. Le pays enrichit de l’uranium jusqu’à 60 %, bien au-dessus du plafond de 3,67 % qui lui a été fixé, restant toutefois en deçà du seuil des 90 % nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, selon l’AIEA. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a appelé les Européens, membres de l’accord, à prendre rapidement une « décision importante » concernant le « rétablissement des sanctions » internationales contre l’Iran, car il « ne respecte clairement pas l’accord ». L’Iran insiste pour que les pourparlers se limitent au nucléaire et à la levée des sanctions, et considère comme une « ligne rouge » l’arrêt de toutes ses activités. Vendredi, M. Araghtchi a encore mis en garde les Etats-Unis contre « des demandes déraisonnables et irréalistes », après que M