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Par Anthony Hernandez Temps de Lecture 3 min. A l’expérience et grâce à un sursaut d’orgueil, les Lyonnaises ont rempli la première partie de leur mission. Vainqueur, samedi 19 avril, sur le terrain d’Arsenal (1-2), Lyon peut viser une douzième finale de Ligue des champions. Devant les 39 000 spectateurs de l’Emirates Stadium, les Fenottes ont pris un léger ascendant, à mi-parcours de cette demi-finale européenne, dont le dénouement aura lieu dimanche 27 avril, en France. Deuxièmes du championnat anglais, les Gunners – dont l’équipe masculine, également qualifiée pour le dernier carré de la Ligue des champions, y affrontera le Paris Saint-Germain – ont bousculé l’Olympique lyonnais (OL), mais elles ont eu besoin d’un penalty peu évident, transformé par Mariona Caldentey, pour revenir dans la partie, avant de finalement s’incliner sur le but victorieux de Melchie Dumornay. Lyon avait ouvert la marque en première période par son attaquante Kadidiatou Diani. A quatre jours de cette demi-finale aller, l’entraîneur lyonnais, Joe Montemurro, n’était pas pressé d’enfiler le costume de favori. « Sommes-nous les favoris ? Je ne sais pas. Nous ne sommes probablement pas les favoris pour ce match, peut-être que nous serons les favoris à Lyon. Chaque match va raconter une histoire différente », assurait le technicien au Monde. Une réponse de Normand pour l’Australien dont la famille italienne a émigré depuis la région de la Basilicate – dans le sud de la Botte – après la deuxième guerre mondiale A chaque fois que les Lyonnaises ont remporté leur demi-finale aller – soit à neuf reprises entre 2010 et 2024 –, elles se sont ensuite hissées en finale. A domicile, dans huit jours, elles auront l’occasion de confirmer cette statistique écrasante. A Londres, l’OL s’est en tout cas montré à la hauteur de sa réputation. Les joueuses rhodaniennes n’ont eu besoin que de deux occasions pour prendre l’avantage en première période. Après le raté de Daniëlle van de Donk, seule à quelques mètres des buts d’Arsenal, Lyon saisit sa deuxième chance. Lancée en profondeur par l’Australienne Ellie Carpenter, Kadidiatou Diani, oubliée par la défense londonienne, se montre d’une efficacité redoutable et trompe la gardienne des Anglaises d’un tir croisé (17e, 0-1). Le sixième but en neuf rencontres de Ligue des champions cette saison pour l’internationale tricolore. En l’absence de sa défenseuse et capitaine, Wendie Renard, blessée, la force de cet Olympique lyonnais réside principalement dans son attaque, constituée par Diani, la Malawite Tabitha Chawinga et l’Haïtienne Melchie Dumornay. Cette mouture de l’OL est moins taillée pour subir que pour attaquer, d’autant que le trio offensif des Londoniennes – mené par les deux Anglaises Beth Mead et Alessia Russo – est également redoutable. Titulaire au poste d’avant-centre, dans le genre faux numéro 9 qui aime toucher les ballons, Dumornay confirme son grand talent. Elue meilleure joueuse de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes en 2024, devant une pléthore de talents nord-américains, l’Haïtienne de 21 ans a failli voir une inspiration géniale s’achever en but, lorsqu’elle s’est aperçue de la position avancée de la gardienne Manuela Zinsberger. Si l’attaquante a vu sa tentative lointaine s’écraser sur la barre transversale, en fin de match, elle n’a pas manqué la cible pour exécuter les Gunners. Plus souvent en possession du ballon, une rareté lorsque l’on affronte Lyon, Arsenal a manqué de créativité, peinant à se créer des occasions en première période. C’est sur un coup de pied arrêté que les joueuses de l’entraîneuse Renée Slegers ont obtenu leur meilleure situation. Mais la reprise de la tête d’Alicia Russo est retombée sur le haut de la barre transversale lyonnaise. En deuxième période, les Anglaises se sont procuré davantage de situations dangereuses. Christiane Endler se redresse d’abord au maximum pour contrer un ballon piqué de Caitlin Foord, puis la gardienne chilienne est suppléée par Damaris Egurrola sur le tir de Russo, qui avait suivi l’action. Mises en difficultés, les Lyonnaises – dont le trio offensif ne rechigne guère au repli défensif – ont néanmoins bénéficié du manque de réalisme de leurs adversaires. Inefficaces, les Gunners ont cru arracher le match nul, à moins d’un quart d’heure de la fin, grâce à une intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage. Sifflée par l’arbitre roumaine, Alina Pesu, à la suite d’une sortie du poing d’Endler ayant heurté en bout de course le haut du crâne de Leah Williamson, le penalty de l’Espagnole Caldentey a permis à Arsenal d’égaliser provisoirement (78e, 1-1). Mais les grandes équipes ne doutent jamais ou jamais longtemps. Quatre minutes plus tard, sur une attaque menée par les remplaçantes de l’OL – la Norvégienne