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Le PSG, déjà champion, a préservé son invincibilité en disposant du Havre (2-1). Le Monde avec AFP Temps de Lecture 4 min. Même un Olympique de Marseille (OM) en crise de confiance ne pouvait pas se rater face à l’équipe la plus faible du championnat. L’OM a récupéré la deuxième place du classement de Ligue 1 lors de la 30e journée, samedi 19 avril, en écrasant Montpellier 5 buts à 1 au Stade-Vélodrome, et en profitant du match nul, un peu tôt, entre Monaco et Strasbourg (0-0), deux prétendants au podium et à la qualification directe pour la Ligue des champions. La mission du jour pour les Marseillais est donc accomplie, avec quelques scories tout de même car la première période des hommes de Roberto De Zerbi a été laborieuse et ils ont trouvé le moyen d’encaisser un but en fin de match, signé Lucas Mincarelli, le deuxième seulement inscrit depuis fin janvier par le club de Montpellier, condamné à la relégation à 99,9 % après cette onzième défaite de suite. La semaine avait encore été tendue à Marseille, entre un appel à l’union sacrée du président, Pablo Longoria, mardi, et une interview mise en garde de son directeur du football, Medhi Benatia, samedi. « S’il n’y avait pas de [qualification pour la] Ligue des Champions, ce serait une catastrophe », a prévenu Benatia. Une fois le match lancé, l’OM, battu cinq fois lors des sept dernières journées, a semblé se mettre rapidement dans le sens de la marche avec une première occasion signée Mason Greenwood, qui mettait sa reprise de volée sur la barre de Benjamin Lecomte (5e). Marseille a ensuite pris l’avantage sur un penalty obtenu par Ulisses Garcia et réussi par Greenwood (1-0, 8e). Mais la jeunesse montpelliéraine, alors que ses décevants aînés étaient sur le banc ou en tribune, ne s’est pas noyée et n’a pas démérité jusqu’à la pause. Les joueurs de Zoumana Camara n’avaient pas été très dangereux, bien sûr, mais ceux de Roberto De Zerbi à peine plus, avec pour seules situations notables au milieu d’un océan de passes latérales, une frappe de Greenwood en angle fermé (29e) et une tête sans puissance d’Adrien Rabiot (33e). En seconde période, tout a été beaucoup plus compliqué pour les Héraultais, l’OM ayant clairement appuyé sur l’accélérateur. Le break a été fait à la 60e minute sur une action confuse. Le but a été attribué à Amine Gouiri, mais il doit autant à la tête sur la barre de Merlin et à la panique des jeunes défenseurs montpelliérains Yaël Mouanga et Wilfried Ndollo Bille. Moins de dix minutes plus tard, Greenwood a signé un doublé après une nouvelle montée tranchante d’Amir Murillo (3-0, 67e) et le Vélodrome était rassuré. Les supporteurs marseillais ont encore pu fêter le joli but de Jonathan Rowe (4-0, 74e) et celui de Rabiot (5-1, 90e). La semaine prochaine, l’OM sera encore chez lui pour recevoir Brest et conforter sa deuxième place. Pour l’instant, il compte un point d’avance sur Monaco et quatre sur Lyon – qui jouera dimanche face à son rival Saint-Etienne – et Strasbourg. « On a fait des mauvais matchs mais à quatre journées de la fin, on est deuxièmes et les joueurs l’ont mérité, avec leurs défauts et leurs qualités », a jugé l’entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi. Un peu plus tôt dans la journée, malgré une domination constante, Monaco n’était pas parvenu à tromper une équipe de Strasbourg très prudente. Invaincue depuis dix matchs, la formation alsacienne n’a pas cadré un tir avant la 66e minute de la rencontre mais aurait pu faire le hold-up parfait si Emmanuel Emegha n’avait pas été jugé en position de hors-jeu par la VAR sur son but (85e). Dans le jeu, les hommes de Liam Rosenior devront toutefois en offrir plus qu’en Principauté, tant ils sont restés sur la défensive. Les Monégasques ont poussé jusqu’au terme de la partie. Mais ils sont tombés, dans les buts, sur un Dorde Petrovic en grande forme, face à Biereth (68e) et Folarin Balogun (83e), ou ont manqué de justesse pour cadrer, comme Eliesse Ben Seghir (74e et 76e) et Zakaria (84e et 90+ 1). « Je pense que la meilleure équipe était Monaco, a déclaré l’entraîneur monégasque, Adi Hütter. On a eu plus d’occasions. Et je n’ai pas vu Strasbourg en avoir tant que ça. » « Ce que je vois, c’est un mental fort, une forte conviction dans le groupe, un désir de gagner, a jugé, de son côté, l’entraîneur anglais de Strasbourg, Liam Rosenior. Quand vous avez cela, vous pouvez faire de très bonnes choses. » Le Paris Saint-Germain (PSG), remanié dans les grandes largeurs, s’est, lui, imposé sans briller face au Havre (2-1) et se rapproche ainsi du record d’invincibilité détenu par Nantes (32 rencontres sans défaite depuis le début de la saison, en 1994-1995). Le score aurait pu être plus lourd pour les Havrais mais le gardien normand Mathieu Gorgelin s’est imposé à plusieurs reprises, profitant du manque d’efficacité des Parisiens. Désiré Doué, élu meilleur joueur du mois de mars par l’UNFP, a ouvert le score en début de match, inscrivant son 6e but de la saison en Ligue 1 et son 13e avec le maillot du PSG. A l’origine de l’action, il l’a conclue après une série de dribbles pour effacer deux Havrais (8e). Gonçalo Ramos a également marqué en poussant subtilement le ballon au fond des filets sur une action encore lancée par Désiré Doué (2-0, 50e). Mais Paris a la fâcheuse tendance d’encaisser des buts même dans des matchs qu’ils ont dominés de bout en bout. Cela a été encore le cas face au Havre car Matvey Safonov s’est incliné sur un corner, battu sur sa gauche par la tête d’Issa Soumaré (2-1, 60e). Les Normands enchaînent une deuxième défaite consécutive et gardent leur place de barragistes, seulement trois points devant Saint-Etienne, avant-dernier. De son côté, Paris aura à cœur de préserver son invincibilité lors de son déplacement, mardi, – match décalé de la dernière journée – à Nantes. « Je dois féliciter mes joueurs, ils ont joué dans des positions différentes et ils ont été au niveau avec ou sans ballon, chaque joueur a joué d’abord pour l’équipe et après pour eux », a souligné le coach parisien, Luis Enrique, qui veut « rester comp