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Un dollar faible, pour réindustrialiser, ou un dollar fort, pour garder l’économie américaine financièrement dominante ? » Pour l’élection présidentielle de 2027, l’hypothèse d’un « PDG de la France » « Nos sociétés doivent prendre conscience que l’industrie du tabac les empoisonne en tant que telles » A voir au cinéma cette semaine : « La Chambre de Mariana », un amour filial dans l’interstice de la guerre « Sud », de Mario Fortunato : cette digne pudeur calabraise Ken Burns, documentariste de l’Amérique, sur les pas de Léonard de Vinci Les séries de la semaine : « Andor », « Good American Family », « Etoile », « Mid-Century Modern » et « No Man’s Land » Laure Canu, un esprit d’ouverture à Château Grand Corbin Les Grands Chais de France, un empire aussi puissant que discret A New York, le défilé sous le signe du romantisme de Ralph Lauren « Ma plus belle victoire, c’est quand on me dit “madame” » : la vie en tous genres d’Irysse Machometa, du football à la gendarmerie... Services Le Monde Services partenaires GUIDES D'ACHAT Suppléments partenaires Le chef de l’Etat a présenté ce texte lors d’une visite dans l’archipel, quatre mois après le passage dévastateur du cyclone Chido. Le projet a été entériné, lundi soir, par un conseil des ministres spécial en visioconférence. Le Monde avec AFP Temps de Lecture 3 min. Emmanuel Macron est arrivé, lundi 21 avril, à Mayotte, première étape d’une tournée de cinq jours dans l’océan Indien. Quatre mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, le chef de l’Etat y a présenté un plan de « refondation » de l’archipel, qui vise à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine, l’habitat illégal et l’insécurité, et à soutenir l’économie locale. Celui-ci comportera une enveloppe de plus de 3 milliards d’euros sur six ans, a-t-il annoncé. Ce financement de 3,2 milliards d’euros prévu entre 2025 et 2031, selon l’Elysée, « aura vocation, avec des clauses de revoyure, à être régulièrement passé en revue », a ajouté le chef de l’Etat dans un discours. Il comportera « des fonds nationaux », mais aussi « des fonds européens », et « les bailleurs internationaux que nous souhaitons mobiliser ». « Mayotte a un avenir dans cette région si nous y mettons les moyens », a-t-il déclaré devant des élus mahorais. Après son arrivée lundi à 8 h 15 (7 h 15 à Paris) à Mamoudzou, le chef de l’Etat a notamment visité un centre hospitalier dans cette localité, et s’est rendu à Tsingoni, dans l’ouest de l’île. Il est accompagné de Manuel Valls (ministre des outre-mer), d’Annie Genevard (agriculture), de Yannick Neuder (santé) et de Thani Mohamed Soilihi (francophonie). « Je veux rendre hommage à la force de résistance de tout le peuple mahorais, a déclaré à la presse le président de la République, sur le tarmac de l’aéroport. On a répondu à l’urgence extrême. Maintenant, je suis là pour faire le constat de ce qui est bien fait, ce qui n’est pas assez bien fait, pour donner un coup d’accélérateur. » Le plan de « refondation », attendu depuis des années, a été entérine dans la soirée lundi par un conseil des ministres spécial que M. Macron a présidé en visioconférence depuis l’avion qui le mène de Mayotte à La Réunion, deuxième étape de sa tournée de cinq jours dans l’océan Indien. L’exécutif souhaite l’adoption de ce projet de loi par le Parlement d’ici à l’été. « Je suis lucide, ce n’est pas un texte de loi qui réglera la situation », a-t-il expliqué lundi. « C’est une volonté de chaque instant (…) pour régler les problèmes de fond » auxquels est confronté l’archipel. « Nous avons de grandes entreprises françaises qui vont se déployer » à Mayotte, a-t-il promis. Une loi d’urgence, destinée à faciliter la reconstruction de Mayotte par le biais d’assouplissements aux règles d’urbanisme et de commande publique, a déjà été adoptée en février, deux mois après le passage du cyclone qui a fait 40 morts et causé 3,5 milliards d’euros de dommages. Lors de cette tournée, M. Macron compte réaffirmer les ambitions françaises de puissance régionale et une volonté de coopération renforcée avec les Etats du sud-ouest de l’océan Indien. Après des étapes à Mayotte et à La Réunion, les deux départements aux avant-postes de la présence française dans cette zone, il se rendra à Madagascar et à l’île Maurice. Jeudi, il participera à Antananarivo, la capitale malgache, au cinquième sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), qui réunit cinq Etats insulaires (Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles, France au titre de La Réunion). Grâce à ses multiples îles et îlots à travers les océans, la France possède le deuxième espace maritime du monde (10 millions de kilomètres carrés), dont 27 % dans cette partie du globe. Avec les îles Eparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India), des « confettis » quasi inhabités – sans compter Mayotte, au Nord –, elle contrôle plus de la moitié de la surface du canal du Mozambique, redevenu un carrefour stratégique du transport maritime international. Elle dispose également de moyens militaires, dont une base navale à La Réunion, et économiques conséquents par rapport aux pays riverains. Mais Madagascar revendique la souveraineté sur les îles Eparses tout comme les Comores sur Mayotte, qui s’en est détaché lors de leur indépendance, en 1975, pour rester française. L’île Maurice réclame, de son côté, Tromelin au nord de La Réunion. Le canal du Mozambique renferme d’importantes réserves en hydrocarbures et halieutiques. Le rôle de la France y est désormais