Publié le 23/04/2025 à 17h03 • Mis à jour le 23/04/2025 à 17h58 L’Élysée a formellement démenti ce mercredi le fait qu’Emmanuel Macron envisagerait de dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale cet automne. La veille, l’agence de presse américaine Bloomberg avait expliqué que le président de la République songeait à cette option. « La Présidence de la République dément, comme elle l’a déjà fait en amont de la publication de l’article », a indiqué le palais présidentiel sur X. Cette dénégation a été doublée d’une reproduction d’un message du compte Alertes Infos, assorti d’un tampon « faux ». Ce compte avait relayé mardi l’information de Bloomberg selon laquelle « Emmanuel Macron envisage de dissoudre l’Assemblée nationale dès cet automne ». 🚨 FAUX - La Présidence de la République dément, comme elle l’a déjà fait en amont de la publication de l’article. pic.twitter.com/qcPc46VVhh — Élysée (@Elysee) April 23, 2025 L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires. Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies J’accepte L’agence américaine affirme que le chef de l’État « a consulté ces dernières semaines des personnes de son premier cercle à propos d’un tel scénario ». L’idée serait de convoquer des élections législatives anticipées à l’automne, ou en même temps que les municipales de mars 2026, pour tirer profit de l’actualité internationale qui « renforce sa popularité » sur la scène intérieure. La cote de popularité d'Emmanuel Macron a en effet rebondi dans les sondages depuis le début de l’année et le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Une source de nombreuses incertitudes, en particulier sur l’Ukraine et les droits de douane. Le chef de l’État peut à nouveau dissoudre l’Assemblée à partir de juillet, un an après le second tour des législatives nées de sa décision de dissoudre le soir des élections européennes en juin 2024. Le 31 décembre, lors de ses vœux, M. Macron a reconnu que sa décision avait « produit plus d’instabilité que de sérénité ».