Toute l’info en 2 minutes : la fille de Bayrou et l’affaire Bétharram, l’offre de Poutine et un dernier hommage au pape
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café. C’est une révélation qui ne va pas contribuer à faire baisser la pression sur François Bayrou. Dans un entretien à Paris Match, Hélène Perlant, fille du Premier ministre, a raconté mardi avoir été victime de violences physiques à l’âge de 14 ans lors d’un camp d’été organisé par la même congrégation religieuse que celle de Notre-Dame de Bétharram. Cet établissement catholique est actuellement au cœur d’une affaire de violences sexuelles et psychologiques présumées impliquant près de 200 anciens élèves. La fille du locataire de Matignon explique par contre n’avoir jamais parlé de cette agression à son père, alors maire de Pau et ex-président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Dans les pourparlers pour mettre fin au conflit en Ukraine, le jeu de Vladimir Poutine se dévoile. Le président russe a en effet proposé aux Etats-Unis d’arrêter son invasion de l’Ukraine et de geler la ligne de front actuelle, a affirmé mardi le Financial Times. Selon le quotidien, qui cite des « personnes au fait du dossier », le maître du Kremlin a formulé cette proposition pendant une rencontre à Saint-Pétersbourg début avril avec l’émissaire américain Steve Witkoff. Cesser les hostilités et geler le front supposerait, pour la Russie, de renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs. Le président russe serait prêt à cette concession si les Etats-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan. Les funérailles du pape François se précisent. Elles se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger des centaines de milliers de fidèles. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées y assisteront également. Donald Trump a ainsi annoncé qu’il viendrait, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ne prévoit pas de s’y rendre. En attendant cette cérémonie, la dépouille du pape va être exposée à partir de ce mercredi sous les ors de la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage.