Guerre en Ukraine : Fin de la trêve pascale, la Russie a repris ses frappes
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Alors que le monde pleure ce lundi la mort du pape François, la Russie a repris ses frappes contre l’Ukraine, voici l’essentiel de ce dimanche, 1.153e jour du conflit. Le fait du jour La Russie a repris lundi ses frappes sur l’Ukraine après l’expiration d’un fragile cessez-le-feu à l’occasion de Pâques, Vladimir Poutine mettant pour sa part en doute la prolongation, proposée par Kiev, de la trêve dans les bombardements des infrastructures civiles. Parallèlement, Donald Trump a dit espérer un « accord » dans la semaine entre Kiev et Moscou, qui a déclenché il y a plus de trois ans l’invasion de l’Ukraine. Les tractations diplomatiques à l’initiative du président américain pour mettre fin à cette guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts durent depuis deux mois, sans résultats concrets. La phrase du jour « « [La guerre en Ukraine] est une catastrophe honteuse pour l’humanité entière qui ne doit pas nous dissuader de demeurer aux côtés du peuple ukrainien martyrisé, d’implorer la paix et d’œuvrer pour que les armes cèdent la place au dialogue et l’affrontement à la rencontre ». » Ce sont les mots utilisés par le pape François mort ce lundi à l’occasion des mille jours de l’invasion de l’Ukraine. Le chiffre du jour 74. Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a quant à lui fait savoir lundi que la Russie avait effectué des frappes sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après « la fin » du cessez-le-feu. La tendance du jour Le président russe Vladimir Poutine a promulgué lundi une série de nouvelles lois visant à museler davantage les voix opposées à sa politique, notamment à l’offensive à grande échelle menée contre l’Ukraine depuis 2022. La nouvelle législation érige ainsi en infraction pénale le « discrédit » l’armée russe ou encore les appels aux sanctions contre Moscou. Elle interdit également « d’aider à mettre en œuvre les décisions » d’organisations internationales dont Moscou ne fait pas partie, ce qui pourrait ainsi inclure la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye et qui a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine en 2023. Une autre nouvelle loi interdit désormais notamment aux « agents de l’étranger » - une étiquette utilisée pour désigner les détracteurs du Kremlin - de siéger au conseil d’administration d’entreprises publiques. La loi dite des « agents de l’étranger » a été votée en Russie en 2012 et rend très compliqué un certain nombre de procédures administratives. Elle oblige aussi les personnes visées à s’afficher comme telles si elles publient sur les réseaux sociaux.