Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café. Les catholiques sont en deuil. Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a succombé lundi matin à 88 ans à un AVC, au terme de 12 ans de pontificat marqués par une grande popularité, mais aussi une farouche opposition au sein de l’Eglise. Le Vatican en deuil annoncera ce mardi la date des funérailles du pape François, après une première réunion des cardinaux, qui auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur dans quelques semaines. Les funérailles devraient, elles, avoir lieu entre vendredi et dimanche. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées pourraient assister à cette cérémonie solennelle. Donald Trump a déjà annoncé qu’il s’y rendrait avec sa femme Melania. En attendant, lundi soir, des milliers de fidèles, dont certains venus avec des fleurs ou des bougies, ont afflué au coucher du soleil au Vatican, place Saint-Pierre, pour prier. Emmanuel Macron poursuit sa tournée dans l’Océan Indien. Après Mayotte, il est ce mardi à La Réunion, avant Madagascar mercredi et l’île Maurice vendredi. A La Réunion, le chef de l’Etat doit évoquer l’épidémie de chikungunya, les dégâts provoqués par le cyclone Garance et la volonté de la France de se poser en puissance régionale. Lundi à Mayotte, il a annoncé une enveloppe de plus de trois milliards d’euros sur six ans pour financer le plan de « refondation » du département le plus pauvre de France, meurtri par le cyclone Chido en décembre. Déjà terrible, la situation sécuritaire en Haïti continue d’empirer. L’ONU a ainsi appelé lundi la communauté internationale à agir pour empêcher le pays de plonger dans un « chaos total » alors qu’il connaît depuis février une nouvelle escalade des attaques des gangs. Dans son rapport trimestriel, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres évoque les « craintes d’un effondrement imminent de la présence de l’Etat à Port-au-Prince », capitale déjà contrôlée à environ 85 % par les gangs. Un soutien supplémentaire à la police est donc « requis immédiatement » pour qu’elle empêche « la capitale de glisser vers le précipice ».