La plateforme est souvent accusée de ne pas faire assez pour modérer le contenu à caractère sexuel, mais cette fois-ci, c’est une communauté fascinée par les tueurs en série qui passe sous le radar. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. JEU VIDÉO - Sur Roblox, les personnages ressemblent à des Legos, et les graphismes sont loin d’être réalistes, mais ça ne veut pas dire que tous les jeux qu’on y trouve sont enfantins. Au contraire, selon un rapport publié par le Centre sur l’Extrémisme de l’Anti-Defamation League, une ONG américaine, ce lundi 21 avril, il existe sur la plateforme des jeux mettant en scène des fusillades de masse. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, c’est un groupe nommé « Active Shooter Studios (A.S.S.) » qui est à l’origine de ce type de jeux. Les développeurs d’A.S.S utilisent les outils de Roblox pour reproduire les lieux de tragédies telles que les tueries de Columbine ou d’Uvalde, et en faire des jeux vidéo aussi interactifs que gores. Le tout destiné à une plateforme dont 40 % des utilisateurs quotidiens avaient moins de 13 ans en 2024, explique le Guardian. L’ADL décrit ce groupe comment faisant partie de la communauté « true crime », dont les membres, qui partagent une « fascination inquiétante pour les tueurs en séries », créent souvent « des memes sombres et des fanfictions glorifiant les tueurs et leurs crimes ». Et si l’A.S.S. affirme ne pas vouloir glorifier les fusillades, les jeux qu’ils produisent montrent le contraire. Détaillés et violents, ils offrent aux joueurs la possibilité de se mettre dans la peau des meurtriers afin de tuer le plus de personnages non-joueurs jusqu’à l’arrivée de la police. Les joueurs peuvent personnaliser leurs avatars pour ressembler aux tueurs, et ont le droit de « mutiler ou démembrer les autres joueurs et personnages ». Évidemment, rien de tout cela n’est permis par Roblox, qui selon ses propres règles n’autorise pas les jeux « recréant des évènements délicats du monde réel » ou les « représentations d’attaques terroristes ou extrémistes ». Mais cela n’a pas empêché les membres d’A.S.S. de continuer à créer ce genre de jeux en se réfugiant dans des serveurs privés qu’il est possible d’acheter sur Roblox. Ces serveurs sont soumis aux mêmes règles que le reste de la plateforme, mais les joueurs peuvent contrôler qui en fait partie, réduisant la probabilité d’être détecté et banni par la modération de Roblox, explique l’ADL. Le fondateur d’A.S.S. ne se prive d’ailleurs pas de faire la pub de ces serveurs sur Discord et TikTok, où il publie des extraits des jeux pour attirer de nouveaux membres. Ce n’est pas la première fois que Roblox est sous le feu des critiques pour des questions de modération. La plateforme est souvent accusée d’être dangereuse pour les enfants, et « de ne pas mobiliser suffisamment de moyens pour empêcher les prédateurs sexuels de cibler ses très jeunes joueurs », indique Le Monde. Mi-avril, une enquête partagée par le Guardian avait trouvé que malgré des mises à jour en termes de sécurité, les comptes d’enfants de 10 ans pouvaient accéder à des jeux où les avatars mimaient des actes sexuels. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous c