Mars, Nébuleuse de la Rosette, NGC 2899 et la galaxie spirale "interdite" 5335, toutes ces vues sont de Hubble. © NASA, ESA, STScI; Traitement des images : Joseph DePasquale (STScI), Alyssa Pagan (STScI) Dans un contexte assez sombre où les coups budgétaires voulues par l'administration Trump à la NASA inquiètent fortement sur le devenir du futur télescope Nancy Grace Roman et l'actuel star scientifique du secteur, le James Webb Space Telescope, le vétéran Hubble fête ses 35 ans de service avec une publication de récentes photos sompteuses sur quatre type d'objets célestes très différents. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Mars, objet de fantasmes et de convoitises, en décembre dernier Mars, proche de son opposition à 17h d'intervale. © Nasa/ESA Le télescope de la NASA a photographié Mars lorsqu'elle était quasiment au plus près de la Terre (période appelée "opposition"), à un peu moins de 100 millions de kilomètres de nos regards. Les deux clichés permettent de distinguer nettement la calotte polaire nord et de nombreux nuages. La pouponnière d'étoile NGC 2337, appelée Nébuleuse de la Rosette Zoom sur des bandes de poussières dans la nébuleuse de la Rosette. © Nasa/ESA Cette splendeur s'appelle la Nébuleuse de la Rosette, on y voit au centre, là où le gaz fait défaut, un groupe de jeunes étoiles qu'on reconnaît à leur couleur bleue : elles sont nées assez récemment. Cette région HII d''hydrogène ionisé est à environ 4700 années-lumière dans la constellation de la Licorne. Hubble a zoomé sur une partie très poussièreuse que l'on voit en médiallon sur la photo. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Zoom dans la rosette sur des bandes de poussières noires. © Nasa/ESA Un genre de papillon cosmique marque la mort d'une étoile Cette nébuleuse dite "planétaire" montre la mort d'une étoile. © Nasa/ESA Dans la constellation australe des Voiles, on peut voir ce qu'il reste d'une étoile d'une masse relativement comparable à celle du Soleil. Cette étoile a épuisé son combustible (hydrogène, hélium) et après être devenue une géante rouge, la gravité l'a comprimée jusqu'à ce qu'elle expulse ses couches de gaz, celles-là même qui forment cette paréïdolie laissant imaginer un papillon, ou une mite cosmique. Généralement le rouge montre de l'hydrogène et le bleu de l'hélium. La galaxie spirale "interdite", NGC 5335 Cette galaxie spirale possède une barre centrale très marquée, d'où son surnom de "interdite". © Nasa/ESA Cette galaxie massive est située à 240 millions d'années-lumière dans la constellation de la Vierge. Elle est, comme la Voie lactée, une galaxie spirale barrée, mais sa barre centrale est extrêmement marquée, ce qui lui vaut son surnom de galaxie "interdite". Et dire que Hubble avait si mal commencé Une galaxie prise par Hubble avant correction (à gauche) et après correction de son miroir. © science.nasa.gov Pour l'anecdote, le miroir primaire du télescope Hubble avait un défaut de conception et la communauté internationale, particulièrement à la NASA, avait été consternée de voir les premières photos prises par le télescope en orbite, qui n'étaient pas meilleures que ce que l'on obtenait au sol avec de bons télescopes professionnels. Il avait fallu une maintenance en orbite pour corriger ce défaut, chose qui fut possible car Hubble n'est qu'à 550 km de la Terre, contrairement par exemple au James-Webb, à plus d'un million de kilomètres de nous ! Publicité, votre contenu continue ci-dessous