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Elle n’est pas parvenue à décrocher une sixième médaille d’or continentale qui aurait constitué un record tricolore. Par Anthony Hernandez Temps de Lecture 3 min. Pas de record pour Clarisse Agbégnénou, juste une consolation sous forme de médaille d’argent. A Podgorica (Monténégro), la patronne du judo français n’est pas parvenue à remporter un sixième titre européen, jeudi 24 avril, qui aurait fait d’elle l’unique judoka tricolore à en compter autant. A 32 ans, la Française a frôlé ce nouveau sacre : dominatrice en finale des − 63 kg, elle a péché par excès d’engagement et a été disqualifiée en raison d’une action jugée trop dangereuse face à la jeune Tchèque tenante du titre, Renata Zachova. Douze ans se sont écoulés depuis le premier de ses cinq titres continentaux, preuve de la longévité de la médaillée de bronze à Paris 2024. Et son palmarès est révélateur : six titres mondiaux et trois médailles olympiques en individuel – auxquelles s’ajoutent deux sacres par équipes. Ayant annoncé qu’elle ne participerait pas aux Mondiaux, prévus en juin, Clarisse Agbégnénou n’y ajoutera pas de ligne cette année. Tout du moins en individuel, car la judoka pourrait s’adjuger un titre européen par équipes mixtes, dimanche 27 avril, en clôture de la compétition continentale. Cependant, la Française a fait le choix d’une saison raccourcie, centrée sur des projets personnels – en particulier son désir d’avoir un deuxième enfant. Cette médaille d’argent en 2025 est une première dans la vaste collection continentale de celle qui, en neuf participations aux championnats d’Europe, n’est rentrée bredouille qu’à deux reprises (en 2017 et 2023). Outre ses cinq sacres, elle avait décroché le bronze dès sa première participation en 2012, avant de récidiver en 2015. Clarisse Agbégnénou ne deviendra donc pas, cette année, la première judoka tricolore à décrocher six médailles d’or européennes. En revanche, elle pourrait voir sa coéquipière Audrey Tcheuméo – une autre des neuf Français aux cinq titres européens – s’offrir ce record, samedi, jour de compétition de la catégorie des − 78 kg. Jeudi, sa journée de compétition a basculé du bon côté lors de la demi-finale, où elle a fait respecter la hiérarchie nationale face à Manon Deketer – sa compatriote de 26 ans, dont elle a contenu la fougue – après des premiers tours maîtrisés. Médaillée de bronze mondiale en 2022, en l’absence de la chef de file de la catégorie, la Dunkerquoise se voyait bien réussir le crime de lèse-majesté. Mais en dépit d’une puissance sans doute supérieure, celle qui ne cesse de progresser – vainqueure du Grand Slam d’Abou Dhabi, à la fin de 2024, et finaliste de ceux de Paris et de Tbilissi, en 2025 – s’est fait piéger par l’expérience de son aînée. Ce premier affrontement entre les deux judokas françaises a tenu ses promesses et ne sera certainement pas le dernier, dans une olympiade qui n’a pas encore vraiment commencé. Avant les championnats d’Europe, Clarise Agbégnénou encourageait cette concurrence nationale. « Je peux comprendre aussi que certaines se disent que je suis là depuis longtemps et qu’elles aimeraient bien me dégager », expliquait la triple médaillée olympique au Monde. Avant de réaffirmer son ambition d’être « incontournable » dans l’Hexagone lors des Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles. Si la Californie est encore loin – elle aura alors 36 ans –, ce qu’elle a montré au Monténégro lui donne des raisons d’y croire. Jeudi, la cheffe de file de l’équipe de France a obtenu le meilleur résultat de la deuxième journée des championnats d’Europe, après les deux titres, mercredi, de Shirine Boukli et Daikii Bouba. Mais Clarise Agbégnénou n’a pas été la seule médaillée : à 22 ans, Martha Fawaz a décroché le bronze en − 57 kg, son premier podium dans un grand championnat en senior. Quant au héros inattend