"Nous sommes plusieurs candidats du bloc central. Notre responsabilité est d'avoir un candidat ou une candidate", déclare M. Darmanin dans cet entretien. "Est-ce que j'en ai envie? Oui. Est-ce que j'ai le projet? J'y travaille. Est-ce que ce sera le bon? Je n'en sais rien, vous jugerez. Est-ce que je suis égocentré au point de dire quoiqu'il arrive, j'y vais? Non, parce que ma responsabilité, c'est de me dire 'j'espère être ce candidat', mais s'il y a mieux placé que moi pour gouverner le pays, je le soutiendrai", expose le garde des Sceaux. L'ex-Premier ministre et président d'Horizons Édouard Philippe s'est déjà déclaré candidat à la présidentielle de 2027. Et de Gabriel Attal à Bruno Retailleau, les ambitions sont légion, tant dans le camp macroniste qu'à droite. Proche d'Édouard Philippe mais membre de Renaissance, Gérald Darmanin s'est déjà prononcé pour une candidature commune du bloc central et des Républicains (LR) pour l'Élysée. Dans son entretien avec les lecteurs de la Voix du Nord, le ministre estime également que "les femmes et les hommes politiques ne sont pas écoutés, parfois méprisés, parce qu'il y a une musique d'ascenseur. Une musique qui n'a aucun intérêt". "C'est ce qu'on a en ce moment, surtout le gouvernement", attaque-t-il. "Ce qu'il faut c'est avoir une symphonie, un tube qui prend au cœur des Français", poursuit-il, citant comme exemple l'ancien slogan de Nicolas Sarkozy "travailler plus pour gagner plus".