OM : Benatia, le malaise annoncé en direct !

Dan Marciano - Rédacteur Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs. Loin de vivre une situation agréable, Roberto de Zerbi doit composer avec la pression de tout un peuple, qui espère retrouver la Ligue des champions à partir de la saison prochaine. Tout autre résultat entraînera forcément des questions sur son avenir à l'OM. Pour le chroniqueur Florent Gautreau, il n'est pas question de tout changer au premier échec. En arrivant à Marseille, Roberto de Zerbi savait que la pression allait être énorme. Mais visiblement, le technicien italien ne s’attendait pas à un tel tumulte. Sinon, pas sûr qu’il aurait pris la décision d’envoyer son groupe à Rome pour préparer les prochaines échéances en championnat. Son chemin vers la Ligue des champions le mènera d’abord au Vélodrome face à Brest. S’en suivra un choc face au LOSC, avant deux matches abordables face au Havre et à Rennes. Ensuite, il sera temps de faire le bilan de cette saison délicat à plusieurs niveaux, notamment pour Roberto de Zerbi, qui doit composer avec une pression importante et de nombreuses critiques. De la patience est réclamée avec De Zerbi Mais pour Florent Gautreau, il est encore trop tôt pour juger le bilan de De Zerbi à l’OM. « J’ai l’impression d’avoir les mêmes débats sur Luis Enrique. Tu as un moment de construction où lui même va parfois dans des impasses. Même dans ce qu’à fait De Zerbi en déconstruisant quelque chose qui marchait au milieu de terrain, ça fait partie des allers-retours que tu dois faire. Il faut de la stabilité. Même si tu n’es pas en Ligue des champions, il faut du courage. Il faut être prêt à éventuellement se planter sur une saison pour connaître le succès » a confié le chroniqueur. Benatia commence à déranger ? Sur RMC, il regrette aussi amèrement les interférences de ses responsables, notamment de Medhi Benatia. « Sur la dramatisation à outrance de Benatia et Longoria, surtout de Benatia, tu mets une pression telle que je vois un coach qui a la tête qui fume » a déclaré Gautreau. D’ailleurs, un malaise est apparu, ces dernières semaines, entre le directeur sportif de l’OM et De Zerbi. Parfois, l’impatience vient aussi de l’intérieur.