Le Dr Paul Talko, qui exerce à Shawille, a plaidé coupable et assure que le lieu est désormais rangé. INSOLITE - De quoi donner des sueurs froides aux patients les plus maniaques. Un médecin généraliste québécois s’est vu reprocher le désordre dans son cabinet par le conseil de discipline du Collège des médecins du Québec (CMQ) qui lui a infligé une amende de 5 000 dollars le 25 mars dernier. Les photos du lieu diffusées ce vendredi 25 avril par Le Journal de Montréal sont assez impressionnantes. Le cabinet du Dr Paul Talko, qui exerce à Shawville au sud-ouest du Québec, y apparaît encombré par des boîtes qui s’empilent parfois jusqu’au plafond et par des tas de feuilles qui recouvrent complètement le bureau. Sur les photos – dont celle que vous pouvez voir ci-dessous –, plusieurs meubles sont recouverts d’objets en tout genre : des chargeurs, un cadenas et même des figurines de chiens. Du matériel est même entassé sous la table d’examen. Une situation intenable aux yeux du CMQ, qui a dénoncé le manque d’hygiène du cabinet dans un rapport publié sur son site après le passage de Paul Talko devant un conseil de discipline. « Il est reproché à l’intimé, en août et en septembre 2024, d’avoir exercé la profession de médecin de famille dans des lieux n’assurant pas un aménagement et/ou un environnement sécuritaires, salubres et/ou hygiéniques à ses patients », est-il écrit. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Le médecin de 67 ans, qui exerce depuis plus d’une trentaine d’années assure qu’il a désormais rangé son cabinet. Celui-ci se trouve « dans son domicile personnel » d’après le rapport du CMQ, qui précise notamment que le praticien utilisait « les deux salles de bains » de la maison « à la fois pour son usage personnel et celui de ses patients ». « Ils m’ont demandé d’enlever plein de choses et j’ai fait les changements demandés », a déclaré Paul Talko au Journal de Montréal, disant n’avoir pas eu « le choix » de ranger pour continuer à travailler et « aider [ses] patients ». S’il a plaidé coupable, le médecin maintient que son cabinet a toujours été « propre ». « C’est encombré, mais je nettoyais tous les jours et je désinfectais après chaque patient », a-t-il insisté. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vou