Inondations: une semaine déterminante s’amorce à Gatineau

Les résidents d'une cinquantaine de propriétés pourraient être touchés par la crue, cette semaine, à Gatineau. (Martin Roy/Archives Le Droit) La Ville de Gatineau doit tenir une conférence de presse à ce sujet lundi. La mairesse Maude Marquis-Bissonnette précise qu’on peut cependant déjà prévoir que les seuils d’inondation mineure seront dépassés d’ici mardi dans le secteur Aylmer. Les rues Fraser et Lamoureux seront particulièrement à risque d’être inondées. Dans l’est, la Ville s’attend à ce que la pointe de la crue survienne vers jeudi ou vendredi. Entre 30 et 40 résidences pourraient être touchées dans les secteurs du Fer-à-Cheval et de la rue Hurtubise. «On ne parle pas d’une inondation comme celles de 2017, 2019 ou 2023, a insisté Mme Marquis-Bissonnette. La bonne nouvelle c’est qu’on anticipe que les niveaux d’eau pourraient redescendre dès vendredi.» Pour l’instant, toutes les rues visées demeurent accessibles aux résidents. La Ville ne prévoit pas procéder à de l’enrochement. L’exercice est coûteux et offre des résultats mitigés, a d’ailleurs rappelé la mairesse. Si la situation devait devenir plus critique, les services d’urgence pourront compter sur de nouveaux bateaux à fond plat pour intervenir dans les secteurs touchés, a-t-elle noté. Les équipes de la Ville de Gatineau sont prêtes à intervenir si la situation devait devenir plus critique, précise la mairesse Maude Marquis-Bissonnette. (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit) Tous les citoyens qui pourraient être touchés par la crue printanière ont déjà été interpellés par la Ville. Des dizaines de milliers de sacs de sable sont rendus disponibles au 1299, chemin Pink. Pour l’instant, la Ville ne juge pas nécessaire d’en distribuer directement dans les quartiers. «Si ça devait le devenir, nous serons prêts à le faire», a ajouté Mme Marquis-Bissonnette. Le conseiller de Masson-Angers et chef de l’Équipe Mario Aubé précise que les élus ont été avisés des préparatifs mis en place par la municipalité, mais il rappelle qu’il n’y a pas lieu de «crier au loup» pour l’instant. «Il faut être sur nos gardes, mais pour l’instant il n’y a pas de grandes inquiétudes, a dit M. Aubé. On va voir l’évolution dans les prochains jours. Depuis 2017, au printemps, tout le monde est naturellement sur ses gardes et c’est pour ça qu’on suit ça de très près.»