Christophe Urios : Le réglement de comptes !

Thomas Bourseau - Rédacteur Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers. Il voulait faire tomber l'ASM Clermont Auvergne tout en éteignant au passage le Stade Marcel-Michelin. Le projet de Charlie Cassang, demi de mêlée du LOU a échoué. En conférence de presse, le coach clermontois qu'est Christophe Urios n'a pas dissimulé sa joie d'avoir rabattu le caquet des Lyonnais. Charlie Cassang a été en partie formé à l'ASM Clermont Auvergne avant d'y passer les cinq premières saisons de sa carrière jusqu'en 2020. Depuis, le demi de mêlée a connu Oyonnax et le Lyon OU. C'est avec le LOU qu'il s'est présenté au Stade Marcel-Michelin pendant la journée de samedi. Un rendez-vous que le Français attendait avec impatience en ne manquant pas de piquer son ancien club pendant l'avant-match. «Si on arrive à les tenir en échec pendant une heure, le public risque de s'éteindre un petit peu» « On sait qu'ils ont des gros porteurs. Donc, il va falloir qu'on soit efficace défensivement et qu'on soit présent dès l'entame dans l'agressivité. Si on arrive à les tenir en échec pendant une heure, le public risque de s'éteindre un petit peu. C’est ce qu'on va chercher à faire », confiait donc Charlie Cassang avant ses retrouvailles avec Clermont. Résultat des courses : l'ASM Clermont Auvergne l'a emporté de huit points (39-31) face au LOU de Cassang. «J'ai entendu qu'ils voulaient gagner, qu'ils voulaient ci, qu'ils voulaient ça» L'occasion pour Christophe Urios de jubiler en conférence de presse d'après-match. L'entraîneur de l'ASM Clermont Auvergne en se moquant ouvertement de Charlie Cassang et de sa volonté d'éteindre le stade Michelin. « J'ai trouvé que la relation avec le Michelin était importante. J'avais lu dans la presse qu'ils voulaient l'éteindre. C'est raté pour cette fois. Il faudra qu'ils attendent encore un an. [...] Les Lyonnais ont beaucoup parlé dans la presse. Ils ont beaucoup parlé, les types. J'ai entendu qu'ils voulaient gagner, qu'ils voulaient ci, qu'ils voulaient ça. Je m'en suis servi (de ces déclarations, N.D.L.R.) évidemment. Aujourd'hui, c'était un match de cœur et d'orgueil. Et je trouve qu'à la fin du match, quand ils sont revenus à 31-32, il y a eu cette révolte. On ne pouvait pas se laisser faire ». a conclu Urios dans des propos rapportés par Rugbyrama.