"Vous lui dites à Nathalie ?" : Apolline de Malherbe vent debout, son invité poussé dans ses retranchements

Comme tous les matins sur BFMTV-RMC, la journaliste Apolline de Malherbe aborde l’actualité dans sa matinale et accueille en cours de route plusieurs invités. Ce mardi 29 avril, c’est le député François Ruffin qui était présent en plateau pour parler de différents sujets. Pendant leur conversation, le député Picardie Debout de la Somme a notamment parlé de l’industrie française et de la concurrence du marché chinois. Au cœur du sujet se trouvent les taxes, et l’idée de taxer davantage les colis importés de Chine notamment de grandes marques comme Shein ou Temu. Selon François Ruffin, "si on laisse faire les importations chinoises, ça va être dévastateur pour les industries de notre pays". Après qu’il ait donné un exemple grâce aux panneaux photovoltaïques, Apolline de Malherbe a cependant une chose à ajouter. Elle parle de l’appel d’une auditrice, Nathalie, qui explique acheter ses vêtements et ceux de ses enfants sur Shein. Et cette mère de famille du nord de la France ne trouve pas ça juste qu’elle se retrouve à payer plus de taxes sur ses colis. Apolline de Malherbe et François Ruffin en désaccord "Pourquoi on me taxerait moi, alors que je n’ai pas les moyens d’acheter des produits meilleurs en France" a ainsi questionné l’auditrice citée par Apolline de Malherbe. François Ruffin reconnaît qu’il n’existe pas assez d’industrie textile abordables en France et explique les mesures prises il y a des années qui ont mené à cette situation. Il ajoute "toutes les nuits, 600 vols charters sont remplis de colis Shein et Temu pour arriver chez nous, (…) on est passés à l’ultra-fast-fashion, ça n’a pas de sens". Et Apolline de Malherbe d’intervenir : "Mais vous lui dites à Nathalie que ça n’a pas de sens ?" La journaliste insiste pour que François Ruffin donne une solution à cette mère de famille dont les revenus ne permettent pas d’acheter du local. Le tout est évidemment lié à la consommation de masse. "Est-ce que le politique ne doit intervenir que sur le secteur de la production, ou est-ce qu’il doit aussi intervenir sur le secteur de la consommation ?" se questionne le député. La question de la surconsommation au cœur du débat Selon François Ruffin, une intervention sur la consommation ferait sens afin de trouver un équilibre entre les personnes ayant besoin de vêtements, et celles qui consomment de manière à être en renouvellement perpétuel de leur garde-robe. "Aujourd’hui on est dans une accélération de la consommation, il me semble que le politique a pour rôle aussi de réguler ça" explique-t-il face à une Apolline de Malherbe.