Les 3 bonnes nouvelles de la semaine

C’est bien connu, les médias ne parlent jamais des trains qui arrivent à l’heure. Si bien que suivre l’actualité peut s’avérer totalement déprimant. Sans nier les grandes menaces et les difficultés qui traversent notre époque, il y a aussi de très bonnes nouvelles qui nous parviennent parfois et qui ne sont pas assez relayées. Les ignorer, c’est se condamner à désespérer.Voici trois informations récentes qui nous redonnent le sourire. La nature réduit la douleur Une étude des universités d’Exeter et de Vienne a montré que regarder des scènes de nature réduit la perception de la douleur. Les participants ressentaient moins de douleur lors de chocs électriques mineurs en visionnant des paysages naturels par rapport à des images urbaines. Les scans cérébraux ont révélé des changements dans les réponses liées au traitement de la douleur, indiquant que cet effet n’est pas juste un placebo. Bien que moins puissante que les analgésiques, l’expérience de la nature pourrait donc améliorer la gestion de la douleur à l’avenir. L’air de Londres s’assainit Une étude récente de la Greater London Authority révèle une amélioration significative de la qualité de l’air à Londres depuis l’expansion de la zone à ultra-faibles émissions (Ulez) en août 2023. Les niveaux de dioxyde d’azote ont diminué de 27% depuis l’introduction de l’Ulez en 2019, tandis que les émissions de particules fines PM2.5 sont 31% plus basses dans le Grand Londres qu’elles ne l’auraient été sans l’expansion. Le maire de Londres, Sadiq Khan, souligne les progrès remarquables réalisés, affirmant que la ville est proche d’atteindre les limites légales de pollution atmosphérique cette année, alors qu’en 2016, on estimait qu’il faudrait 193 ans pour y parvenir. L’étude montre également que les zones défavorisées ont connu certaines des améliorations les plus importantes, ce qui démontre l’efficacité des politiques mises en place pour assainir l’air de la capitale britannique. La couche d’ozone antarctique se rétablit Une étude du MIT confirme que la couche d’ozone antarctique se reconstitue grâce à la réduction des substances appauvrissant l’ozone. Cette étude utilise une méthode de “fingerprinting” pour isoler l’influence spécifique de ces réductions. Les résultats montrent un rétablissement avec une confiance statistique de 95%. Si cette tendance se poursuit, le trou dans la couche d’ozone pourrait disparaître d’ici 2035. C’est fini pour cette semaine. Si cet article vous a plu, vous pouvez toujours relire le précédent volet de cette rubrique pour retrouver d’autres bonnes nouvelles passées relativement inaperçues. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.