Consulterle journal L’incendie à Wall Street continue après les nouvelles attaques de Trump contre la Réserve fédérale La start-up Quandela compte sur l’ex-patron d’OVHcloud pour faire le saut à l’international Pour le Forum de Davos, « trouver un successeur à Klaus Schwab sera difficile » « Il n’y a pratiquement aucune différence entre souveraineté numérique et souveraineté véritable » Deux ans de guerre au Soudan : des vidéos analysées par « Le Monde » documentent des crimes contre des civils Pourquoi la guerre commerciale déclarée par Donald Trump est considérée comme « la plus stupide de l’histoire » Les images qui racontent le pontificat de François, défenseur de l’environnement et de l’entente interreligieuse Au cœur de l’océan Indien, l’un des plus grands poumons de la planète est en danger de mort Après le pape François, l’ouverture de l’Eglise en question « Que veut Donald Trump ? Un dollar faible, pour réindustrialiser, ou un dollar fort, pour garder l’économie américaine financièrement dominante ? » Pour l’élection présidentielle de 2027, l’hypothèse d’un « PDG de la France » « Les choix du pape François se sont heurtés à de fortes résistances et ont été affaiblis par les limites de sa personnalité » A voir au cinéma cette semaine : « La Chambre de Mariana », un amour filial dans l’interstice de la guerre « Sud », de Mario Fortunato : cette digne pudeur calabraise Ken Burns, documentariste de l’Amérique, sur les pas de Léonard de Vinci Les séries de la semaine : « Andor », « Good American Family », « Etoile », « Mid-Century Modern » et « No Man’s Land » Laure Canu, un esprit d’ouverture à Château Grand Corbin Les Grands Chais de France, un empire aussi puissant que discret A New York, le défilé sous le signe du romantisme de Ralph Lauren « Ma plus belle victoire, c’est quand on me dit “madame” » : la vie en tous genres d’Irysse Machometa, du football à la gendarmerie... Services Le Monde Services partenaires GUIDES D'ACHAT Suppléments partenaires La Britannique, ex-recordwoman du monde de la distance, a rechaussé les baskets cette année pour disputer les deux Majeurs auxquels elle n’avait jamais pris part. Après Tokyo, en mars, elle est au départ à Boston, lundi. Par Louise Le Borgne Temps de Lecture 3 min. Ne la cherchez pas parmi les coureurs élites. Paula Radcliffe prendra le départ du marathon de Boston, lundi 21 avril, dans l’anonymat des 30 000 participants amateurs. La Britannique a pourtant été longtemps la référence féminine sur la distance mythique (42,195 km), détentrice du record du monde de 2003 à 2019, en 2 h 15 min 25 s. Si elle a décidé, à 51 ans, de rechausser les baskets à Tokyo, le 2 mars 2025, dix ans après ses adieux à la compétition officielle, c’est parce qu’elle s’est lancé un ultime défi : rejoindre le club fermé des « Six Stars Finishers », les athlètes ayant bouclé les six Majeurs originels (World Marathon Majors, WMM) – Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago et New York ; depuis cette année, Sydney (Australie) s’est ajouté à cette liste. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, Paula Radcliffe ne dispose pas encore de ce statut, malgré ses 14 marathons disputés en carrière, dont des victoires dans la capitale britannique, l’Illinois et la grosse pomme. L’étape japonaise n’est devenue un WMM qu’en 2013, au moment où la fondeuse amorçait la fin de sa carrière, quant à celle du Massachusetts (Etats-Unis), elle « était trop rapprochée de celui de Londres », a expliqué l’intéressée au magazine Athletics Weekly. La championne du monde 2005, qui commente désormais l’athlétisme pour la télévision britannique, a profité d’une saison post-olympique allégée pour cocher les deux courses qui manquent à son tableau de chasse, emboîtant le pas à Joan Benoit Samuelson. L’Américaine, sacrée sur la distance aux Jeux de Los Angeles, en 1984, avait obtenu sa sixième étoile à Tokyo, l’an dernier, à 66 ans. Paula Radcliffe explique que son retour sur le bitume a été inspiré par les JO de Paris 2024, où elle a pris part aux 10 km du « marathon pour tous ». Elle avait d’abord promis de se ménager… avant de se laisser prendre au jeu. « On avait dit qu’on allait juste faire un petit jogging parce qu’on travaillait toute la journée et le lendemain, narrait-elle sur le site Olympics.com. Mais on s’est laissé emporter par l’ambiance et on a commencé à courir beaucoup trop vite ! C’était quand même super. » « J’ai eu 50 ans l’an dernier et j’ai réfléchi aux choses que je souhaitais encore réaliser. J’ai terminé ma carrière à Londres, en 2015, à cause d’une blessure au pied, mais j’avais la sensation qu’il me restait des choses à accomplir », a raconté la Britannique à Athletics Weekly. Paula Radcliffe a souffert toute sa carrière du pied gauche, à cause d’une fracture de fatigue de l’os naviculaire non diagnostiquée. Le cartilage avait fini par céder peu avant les Jeux de Londres 2012, la privant de marathon olympique devant son public. « J’ai été incapable de faire même un footing léger jusqu’en avril 2013, confiait-elle au Monde, il y a dix ans. Mon pied va beaucoup mieux, mais il ne fonctionnera plus comme avant. » L’ex-recordwoman du monde sait qu’elle ne courra plus jamais aussi vite que par le passé. Mais, à son âge, ce n’est de toute façon pas son « grand objectif ». « Ce qui compte, c’est de participer, de cocher la case », ajoutait-elle avant le marathon de Tokyo, dont elle a franchi la ligne à la 110e place chez les dames, après 2 h 57 min 26 s de course, soit plus de quarante minutes de plus que sa meilleure référence. A post shared by Paula Radcliffe (@paula_radcliffe) Après avoir si souvent couru seule, loin devant les autres, l’expérience était forcément singulière : « Je voyais les bouteilles des élites et je me demandais si je pouvais en prendre une. Honnêtement, je n’arrivais pas à boire dans les gobelets en carton, alors je me suis arrêtée au kilomètre 25 pour me rafraîchir. C’était si difficile de repartir !, évoque la Britannique dans son podcast “Paula’s Marathon Run Club”, qu’elle anime avec Chris Thompson, vice-cham