Chloé Mortaud, Miss France 2009, a trouvé une improbable reconversion florale à Los Angeles

L’ancienne miss est devenue « flower designer », avec pour ambition de revenir en France pour « peut-être » créer un lieu « où l’on prend le temps de vivre » entouré de fleurs. PEOPLE - Changer de vie peut avoir du bon. C’est le message que semble vouloir faire passer l’ancienne Miss France Chloé Mortaud, reine de beauté à la fin des années 2000 devenue quelques années plus tard compositrice de bouquets sous le soleil de Californie. C’est ce que révèle en effet la native du Calvados dans une interview au Parisien ce dimanche 20 avril. Le journal a retrouvé celle qui avait été élue Miss France en 2009, un an après le sacré de Valérie Bégue. Après une carrière de mannequin, des défilés pour Jean Paul Gaultier et un contrat pour l’agence Elite, Chloé Mortaud a progressivement retrouvé une vie plus anonyme. Mais c’est après la création d’une gamme de produits cosmétiques français que la jeune femme a finalement eu le véritable déclic. « Quand j’ai vendu ma société de cosmétiques Mademoiselle Provence, j’avais 34 ans, et je me suis demandé ce qui me rendait vraiment heureuse. La réponse a été simple : les fleurs », confesse-t-elle. Commence alors une nouvelle vie : celle pour Fleurs by Chloé, l’atelier floral où cette maman de trois enfants passe l’essentiel de son temps professionnel. « J’avais besoin de me recentrer, de faire quelque chose de concret, de sensoriel. Quelque chose qui me reconnecte à mes racines », développe-t-elle. Une passion découverte principalement en Provence, dans son enfance grâce à sa mère. Mais aussi durant son parcours de Miss France, comme elle le raconte : « Je les gardais toutes. Impossible de m’en séparer. Elles m’apportaient de la joie, même fanées ». Désormais « flower designer » après cette reconversion à Los Angeles, Chloé Mortaud travaille pour de grandes marques qui commandent des créations sur mesure pour leurs événements. « Ce n’est pas un plan B. C’est un choix. Je m’épanouis pleinement dans cet univers », assure celle qui dispose de la double nationalité franco-américaine. Mais qui ne ferme pas la porte à un retour en France, surtout avec un mari belge. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. « L’Europe nous manque. On en parle souvent. Pour les enfants, pour le rythme de vie, pour retrouver cette proximité qu’on ne trouve pas ici. Le simple fait de pouvoir marcher pour se rendre chez son boulanger », explique-t-elle. Ironie du sort, c’était pour faire découvrir les habitudes françaises de l’autre côté de l’Atlantique qu’elle avait lancé son projet en Californie : « Aux États-Unis, les fleurs sont un produit de luxe. Il faut dépenser 50 dollars pour un bouquet correct. Ce n’est pas ancré dans la culture. En France, offrir des fleurs, c’est une tradition. Je voulais transmettre ce geste ». Mais désormais, c’est avec « une vision américaine du bouquet » qu’elle souhaite revenir en France pour « mélanger toutes les cultures de l’art floral et, peut-être, même ouvrir un lieu, à la française, où l’on prend le temps de vivre, de boire un café, de lire un livre, entouré de fleurs ». À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous conce