Comme Netflix est spécialisé dans les services, celui-ci est moins affecté que les sociétés comme Apple ou Nvidia, par la guerre commerciale de Donald Trump. Cependant, celui-ci n’est pas 100 % à l’abri, dans la mesure où un mauvais contexte macro-économique ou même une récession pourrait ralentir sa croissance ou pousser des utilisateurs à annuler leurs abonnements. Mais, pour le moment, Netflix est considéré par de nombreux médias américains comme l’une des actions “résistantes à la récession” à Wall Street. Le SVOD a récemment présenté ses résultats du premier trimestre 2025. Dépassant les attentes des analystes, celui-ci a généré un revenu de 10,54 milliards de dollars au cours du trimestre, en hausse de 12,5 % en glissement annuel. Cette croissance aurait été poussée par une croissance du nombre d’abonnés, ainsi que les hausses de tarifs. Et alors que d’autres entreprises technologiques sont préoccupées par l’impact des droits de douane sur leurs activités, Netflix est confiant pour son avenir à court terme. Par exemple, pour le second trimestre 2025, l’entreprise prévoit une croissance de 15,4 % en glissement annuel de ses revenus. Netflix serait plus résilient aux situations de crise Lors de la traditionnelle téléconférence, Greg Peters, le co-CEO de Netflix, a admis que l’entreprise surveille de près le sentiment des consommateurs, ainsi que l’évolution de la situation économique. “Mais sur la base de ce que nous constatons en exploitant actuellement l’entreprise, il n’y a rien de vraiment significatif à noter”, a-t-il ensuite ajouté. Le co-CEO a par ailleurs expliqué que, historiquement, le divertissement est plus résilient aux conditions économiques difficiles. D’autre part, Netflix est présent dans des pays qui ont traversé des crises, sans que cela ait considérablement impacté son activité. Et selon Greg Peters, grâce à l’abonnement abordable avec publicité, le SVOD devrait être encore plus résilient aujourd’hui. Cet avis est, en tout cas, partagé par de nombreux médias et analystes. En substance, si les utilisateurs veulent réduire leurs dépenses, ils pourront opter pour un abonnement plus abordable. Il y a également une hypothèse selon laquelle, en cas de récession, les gens sortiraient moins de chez eux, ce qui les pousserait à passer encore plus de temps sur la plateforme. En ce qui concerne l’offre avec publicité, celle-ci pourrait effectivement être affectée par une baisse des dépenses des annonceurs. Cependant, il s’agirait pour le moment d’une petite activité, ce qui fait que l’exposition de Netflix serait limitée. Netflix aurait de très grandes ambitions pour 2030 Par ailleurs, Netflix ne serait pas seulement confiant pour son avenir à court terme, mais le serait aussi pour sa croissance sur le long terme. Au moment où cet article est rédigé, la capitalisation boursière de l’entreprise dépasse à peine les 415 millions de dollars. Mais d’après de récentes révélations du Wall Street Journal, Netflix viserait les 1 000 milliards de dollars de capitalisation d’ici 2030. Le SVOD viserait aussi un chiffre d’affaires annuel de 80 milliards de dollars, ainsi que les 410 millions d’abonnés. Alors que les marchés comme les États-Unis sont déjà saturés, Netflix aurait l’intention de soutenir sa croissance en misant sur des pays comme l’Inde ou le Brésil. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.