L’ancien deuxième ligne du XV de France a également annoncé qu’il verrait un spécialiste dans la semaine. Une démarche qu’il n’avait jamais osé faire avant. SPORT - Des nouvelles rassurantes, en attendant la suite. Conscient d’avoir inquiété avec ses récentes déclarations sur ses pertes de mémoires saisissantes, l’ancien rugbyman du XV de France Sébastien Chabal est revenu sur ses révélations chocs, faites dix jours plus tôt lors d’une interview pour la chaîne Youtube Legend. Celui qui est désormais consultant pour l’émission Canal Rugby Club sur Canal+ a profité de l’occasion pour rassurer un peu. « Tout va très bien, je n’ai aucun souci dans ma vie de tous les jours. Merci à tous ceux qui se sont inquiétés », a commencé par répondre Sébastien Chabal, touché par ces nombreuses marques de soutien. Il faut dire qu’au cours de cette interview vue plus d’un million de fois en l’espace de dix jours, il expliquait n’avoir « aucun souvenir d’une seule seconde d’un match de rugby » qu’il a joué durant sa carrière. Ni des 62 Marseillaises vécues avec les Bleus. Ni de la naissance de sa fille en 2005. De quoi remuer ses fans, les passionnés de rugby, sans oublier les observateurs et anciens partenaires de jeu de celui qu’on surnommait « l’Anesthésiste ». Revenant sur l’impact médiatique de ses propos, Sébastien Chabal dit avoir « trouvé ça un peu triste ». Une tristesse liée au fait que de plusieurs joueurs ont déjà « dit haut et fort qu’ils avaient de vrais troubles, des vraies problématiques dans leur vie quotidienne et ça n’a pas été relayé, pas beaucoup accompagné ». La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Raison pour laquelle il explique n’avoir pas « répondu à grand monde, voire à personne. Ce n’est pas parce que le barbu dit qu’il ne se rappelle pas qu’il faut faire un branle-bas de combat. Il aurait mieux fallu s’intéresser à des gens dont le quotidien est difficile ». Il nuance toutefois ce constat d’échec en espérant avoir remis la lumière sur ce problème : « Donc tant mieux, ça refait du bruit, mais espérons que la parenthèse ne se referme pas après cette émission ». Pour rassurer Sébastien Chabal, il faut rappeler que les effets des commotions répétées dans le rugby sont de mieux en mieux documentés au plus haut niveau. Son récent témoignage, qui s’ajoute à celui de l’ex-pilier des All Blacks Carl Hayman, du talonneur anglais Steve Thompson ou de l’ancien troisième ligne gallois Alix Popham sont d’ailleurs là pour appuyer ce constat. Plusieurs centaines d’anciens joueurs anglais et gallois, dont Thompson et Popham, ont d’ailleurs engagé une procédure collective devant la justice britannique contre World Rugby et les fédérations anglaise et galloise, en raison de maladies neurologiques attribuées aux commotions. À l’heure où cette procédure est toujours en cours, plusieurs études ont déjà pointé le lien entre ces chocs à répétition et l’apparition de maladies neurodégénératives, pouvant causer une démence précoce, des pertes de mémoire, et à terme une perte totale de l’autonomie. Fait étonnant pour conclure, Sébastien Chabal a annoncé durant l’émission qu’il allait consulter dès « jeudi » un spécialiste pour en savoir plus sur ses pertes de mémoire. Ce qu’il n’avait jamais osé faire jusqu’à maintenant. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : avec AFP Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous concernant, que vous pouvez exercer auprès de dpo@groupelemonde.fr